Premier titre pour le président Tony Parker

Tout comme Boris Diaw à Bordeaux, ou Nicolas Batum après lui à Caen, Tony Parker n’a jamais hésité à redonner au basket français. Le meneur des Spurs est même le plus investi des basketteurs français puisqu’il est carrément le président de l’Asvel, sacrée championne de France mardi soir au Rhénus de Strasbourg. 

Maggette et Finley à ses côtés

À ses côtés hier soir, on pouvait voir Corey Maggette, l’ancien arrière des Clippers, Warriors ou encore des Spurs qui est devenu actionnaire minoritaire. Tout comme Michael Finley, un ancien des Spurs également. Ce groupe d’investisseurs proches de Parker (avec également Gaëtan Müller, un ami d’enfance, devenu Président Délégué) a réussi son pari. Ils voulaient une équipe physique et puissante (avec Kahudi et Watkins notamment), et la SIG a fini par craquer dans ce combat des chefs.

Et à dire vrai, la présence de Parker (et de son entourage, dont Edwin Jackson et Ronny Turiaf également) a été fondamentale en coulisses pour remobiliser les troupes. La réaction de David Lighty, transparent lors deux premières levées, et transfiguré par la suite, est également à mettre à son crédit. Parker l’aurait effectivement remis sur les rails au terme d’une discussion d’homme à homme.

« Comme président, c’est un autre feeling »

Et c’est sans parler du cas Casper Ware, recruté en cours de saison, et visiblement très proche de Parker pendant les célébrations du titre. Actionnaire minoritaire depuis 2009, président depuis 2014, Tony Parker n’aura pas mis longtemps à transformer son investissement en or !

« Mais c’est pour ça que j’ai investi, pour vivre des moments comme ça, des aventures humaines, avec le coaching staff, mes joueurs, tout le club » a-t-il expliqué dans L’Equipe. « Je suis si heureux pour eux. C’est ça qui me rend le plus fier, de les voir heureux. Moi j’ai déjà gagné quatre titres NBA, l’Euro avec les Bleus. Là, en tant que président, c’est un autre feeling. »