Frank Kaminsky, un « Tank » avec des mains d’arrière ?

Comme Anthony Davis ou Rudy Gobert, Frank Kaminsky était arrière avant de connaître une poussée de croissance qui l’a forcé à aller jouer des coudes sous les panneaux. C’est durant l’été entre sa première année et sa deuxième de lycée que Frank pousse d’un coup : il passe alors d’1m90 à 2m05 en quelques mois !

Arrière de formation

Prototype idéal du poste 4 au large, Kaminsky peut à la fois user de son tir en suspension, relativement fiable de loin. Mais il peut aussi partir en dribble et créer pour les autres…

« J’aime surprendre les gens parfois. Je jouais à l’arrière avant que je grandisse jusqu’à cette taille mais j’ai gardé mes qualités. Je ne savais pas à quel point ces qualités allaient me servir plus tard. Mais j’ai toujours aimé être un joueur complet pour essayer d’être le plus difficile à arrêter. »

Meilleur joueur universitaire la saison passée, avec 19 points et 8 rebonds de moyenne au sein des Badgers du Wisconsin, le grand Frank (2m13) a déjà fait pas mal de ravages. Il faut dire qu’il a effectué un cursus complet avec quatre années sur les bancs de l’école, une rareté par les temps qui courent.

« J’ai un état d’esprit différent. » reprend Frank dans l’Observer. « Je pense que si j’étais parti après mon année junior, les choses auraient été bien différentes pour moi. Revenir pour mon année senior et disposer d’une année supplémentaire pour me préparer. J’ai beaucoup appris. Je pense que ça m’a mieux préparé pour la suite. »

Recruté par son idole !

Pour le natif de Lisle dans l’Illinois, c’est une première boucle qui se referme. En effet, avec sa draft NBA, Kaminsky a pu rencontrer son idole : un certain Michael Jordan. Son patron désormais !

« C’était mon idole de jeunesse. J’avais ses posters partout sur mes murs. C’est carrément dingue de penser qu’il était un des gars qui voulaient me faire venir ici. »

Comme pour Nicolas Batum (après Boris Diaw), Frank Kaminsky ne doit néanmoins pas se laisser impressionner par la « légende vivante » dont le bureau jouxtera la salle d’entraînement. Avec Al Jefferson qui est comme lui un joueur « throwback », c’est-à-dire avec un jeu à l’ancienne plutôt près du sol, Frank Kaminsky peut former un duo assez dévastateur à l’intérieur.

De manière générale, les Hornets vont débuter cette saison avec ambition. L’effectif a été profondément modifiée, et dans la conférence Est, les frelons ont clairement la chance de pouvoir disputer les premiers rôles.