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Meyers Leonard ne veut plus être le boute-en-train des Blazers

meyers leonard

Drafté en 11e choix de la draft 2012, Meyers Leonard peine encore à trouver sa place en NBA. En manque cruel de temps de jeu l’an passé, avec seulement 40 apparitions et moins de 9 minutes en moyenne, l’ancien d’Illinois a connu une saison sophomore des plus décevantes avec 2 points et 3 rebonds de moyenne.

Si Meyers a rapidement acquis la réputation du boute-en-train de l’équipe du fait d’un parcours pas facile du tout dans son enfance, il a désormais l’intention de dissocier boute-en-train et bout du banc. Croquant dans la vie à pleines dents et appréciant le train de vie aisé réservé aux joueurs NBA pendant ses deux premières saisons, Leonard en a cependant marre d’user davantage ses shorts sur le bas côté que sur les planches. 

Le bout-en-train du bout du banc

Du coup, il a passé un été très studieux, si l’on en croit les dires de Damian Lillard (pas un fainéant lui-même).

« Meyers est un gars heureux, qui a toujours la même attitude positive. Mieux encore, on peut voir qu’il veut devenir un grand joueur. » relate Lillard sur CSNNW. « Je ne me souviens pas d’une seule fois où je suis venu à la salle pour m’entraîner et je n’ai pas vu Meyers s’entraîner de l’autre côté du terrain. Et quand j’étais dans la salle de musculation, il y était aussi. Il faut lui reconnaître qu’il travaille dur et continue à se battre pour trouver sa place. »

De retour dans l’Oregon, Nicolas Batum a également noté un changement d’attitude plutôt marquant chez son jeune coéquipier. Encore âgé de 22 ans, Leonard est un pivot qui doit encore tout apprendre du haut niveau. Et, à l’instar d’un Rudy Gobert, son potentiel est immense.

« Hors des terrains, on savait que c’est un mec marrant. Mais, sur le terrain, je ne l’ai pas vu rigoler une seule fois sur le camp d’entraînement. Il est très concentré. Il va réaliser une grosse saison pour nous. »

Blessé lors de la ligue d’été, Meyers Leonard n’a pas eu la chance de pouvoir exprimer les progrès qu’il a réalisés pendant l’intersaison. Mais le jeune pivot des Blazers a beaucoup bossé avec des vétérans du circuit pour peaufiner son arsenal de mouvements offensifs tout en renforçant son corps en vue des combats physiques sous les panneaux.

Dernière année de contrat : saison charnière

Dans sa dernière année de contrat rookie, Leonard a pris conscience qu’il lui fallait changer de mentalité pour convaincre son staff qu’il méritait une prolongation. Les Blazers peuvent le faire d’ici au 25 octobre prochain mais pour Leonard, le Meyers est encore à venir.

« Franchement, je suis d’accord avec les gens pour laisser les ‘laissons Meyers être Meyers’ de côté. Je suis effectivement une personne qui aime s’amuser et particulièrement avec mes proches. Mais de ce fait, ces dernières années et quand je suis arrivé en NBA, je ne pense pas avoir été suffisamment bagarreur. Dès que je rentre sur un terrain maintenant, il n’y a plus de gentil Meyers. J’ai une mentalité bien différente, celle que j’ai développé tout l’été. Je sais qu’il me faut être beaucoup plus agressif, plus confiant et c’est clairement mon objectif pour cette saison. »

Derrière les deux titulaires indiscutables que sont LaMarcus Aldridge et Robin Lopez, plus les remplaçants Thomas Robinson, Joel Freeland et Chris Kaman, Meyers Leonard aura du pain sur la planche pour dégotter un peu de temps de jeu. Avec son cocktail de taille et de qualités athlétiques, il devrait avoir sa carte à jouer en Oregon. A lui de ne pas rater son tour !

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