Charlotte – Sacramento : Rudy Gay passe au travers…

Solides défensivement et en net progrès offensivement, les coéquipiers de Kemba Walker (24 points) n’ont pas fait de sentiment face à une équipe de Sacramento en manque d’automatismes sur le terrain. Les Bobcats s’imposent 95-87, et confirment leur début de saison sérieux, tandis que les Kings ont toujours autant de mal à enchaîner les performances avec un DeMarcus Cousins monstrueux, mais esseulé.

Le scénario

Dès le début de match, les deux équipes se rendent coup pour coup. Gerald Henderson (20 pts, 5 rbds, 5pds) prend le match à son compte et relègue Sacramento à 13 points à la fin du premier quart temps (35-22). Les Kings ont une timide réaction d’orgueil lors des 5 premières minutes du second quart mais cela reste trop faible face à la maîtrise des Bobcats et à la mi-temps les visiteurs sont menés 56-43. Au retour des vestiaires, les coéquipiers de DeMarcus Cousins (30 pts, 17 rbds, 6 pds) sonnent la révolte et vont revenir à -6 (78-72) avant d’entamer un dernier quart décisif. Les Kings restent au contact mais Charlotte gère son avance et ne sera jamais réellement inquiété avec notamment Al Jefferson pour faire le boulot. Les Bobcats s’imposent logiquement 95-87.

MVP

Kemba Walker. L’ex-pensionnaire d’UConn (comme Rudy Gay…) a une nouvelle fois noirci la feuille de stats : 24 points, 3 rebonds et 5 passes décisives. Profitant du début de match de folie de son compère du backcourt Gerald Henderson (12 points dans le premier quart temps), le leader des Bobcats a pu garder de l’énergie pour la suite de la rencontre et notamment en deuxième mi-temps où il inscrit 15 points. Comme face aux Warriors, une soirée pleine pour lui.

Le fait du match

Le premier quart-temps de Gerald Henderson. Qu’on l’apprécie ou pas, Gerald Henderson reste une valeur sûre de la ligue parmi les arrières. Capable de scorer plus de 15 points par match régulièrement, il peut aussi prendre feu par séquence comme il l’a fait ce soir face aux Kings. De bonne augure pour la suite de la saison pour un joueur qui reste sous-estimé.

Les bides

Rudy Gay et Ben McLemore. Les extérieurs californiens ont souffert face aux Bobcats. Aux abonnés absents défensivement et maladroit en attaque, le duo combine un affreux 3/16 aux tirs, et n’a pas été en mesure de soutenir DeMarcus Cousins, bien trop esseulé dans son équipe. Ils doivent se faire violence pour participer davantage au système mis en place par Mike Malone. A noter que Gay s’est plaint du genou, et qu’il pourrait manquer quelques matches…

La satisfaction

Ramon Sessions. L’ancien Laker retrouve petit à petit des sensations sur le terrain (16 pts, 6 pds) et endosse son rôle de back-up de Kemba Walker à la perfection. Efficace en attaque et vrai organisateur de jeu, son influence s’est ressenti dans les stats puisque les Bobcats ont distribué pas moins de 26 passes décisives dans ce match.

La stat

26. Les Bobcats sont enfin en mesure d’organiser un vrai jeu d’attaque. Certes 16 des 26 passes décisives sont à mettre à l’actif du trio Walker-Henderson-Sessions, mais on peut tout de même noter que les Bobcats commencent à faire tourner la balle en attaque et à mettre en place des systèmes pour être plus efficaces. Comme leur défense est déjà remarquable, leur progression se confirme, et l’hypothèse de terminer dans le Top 8 est tout sauf utopique.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.