Andrew Wiggins est-il encore le numéro un de la prochaine draft ?

Présenté comme le meilleur prospect depuis LeBron James, l’ailier Andrew Wiggins connaît finalement des débuts mitigés avec son équipe de Kansas. S’il affiche des moyennes respectables de 14,3 points et 5,6 rebonds de moyenne depuis le début de la saison, son impact sur le jeu est globalement décevant compte-tenu des immenses attentes placées en lui.

Ce qui nous pousse à nous, et vous demander, si le jeune Canadien est toujours l’immense favori pour la place de numéro 1 de la prochaine draft.

Alors que Julius Randle (Kentucky) et Aaron Gordon (Arizona) enchaînent les double-double et que Jabari Parker se comporte en véritable patron avec Duke, Wiggins semble avoir du mal à trouver sa place sur le terrain avec les Jayhawks. En sept matchs, il n’a passé la barre des vingt points qu’une seule fois avec 22 points face à Duke pour ce qui reste sa meilleure sortie dans le championnat universitaire.

Les doutes que l’on pouvait avoir se sont accentués aux Bahamas lors du prestigieux tournoi « Battle 4 Atlantis ». Plutôt maladroit face à Wake Forest en quart-de-finale (6 sur 13), il a sombré en demi-finale face à Villanova avec 10 points marqués mais aussi 4 pertes de balle et surtout un impact nul dans les moments clés de la partie, mais le pire était encore à venir. Face à UTEP dans la petite finale, le Canadien a été transparent, ne marquant que 6 petits points (à 2 sur 9 aux tirs) en trente-quatre minutes, et aucun point inscrit en deuxième période. Si Kansas a évité le pire, Wiggins a été très décevant, laissant Perry Ellis, Wayne Selden et Joel Embiid porter les Jayhawks vers la victoire.

De la 1ère à la 4e place ?

Wiggins doit s’affirmer et semble avoir besoin d’un match-référence pour véritablement lancer sa saison. S’il a été bon face à Duke, il a aussi passé la majeure partie de la première période sur le banc à cause des fautes. Le calendrier de Kansas s’annonce dantesque dans les semaines à venir avec des affrontements face à Colorado, Florida, New Mexico et Georgetown avant Noel, et le jeune prodige n’aura pas l’occasion de s’aguerrir face à des équipes de seconde zone. A lui de montrer ce qu’il sait faire face à des adversaires de qualité, sinon les autres freshmen de la promotion risquent fort de lui voler la vedette.

Numéro un de la draft 2014 à l’unanimité il y a un mois, ce statut est aujourd’hui en grand danger. Parker et Randle sont à l’heure actuelle un ton au dessus et Marcus Smart semble lui aussi en mesure de le devancer si la grande « lottery » devait avoir lieu en décembre. La saison est encore longue et Wiggins a largement le temps de rectifier le tir, mais il ferait mieux de ne pas trop traîner en route car les locomotives de la promotion ne l’attendent pas…

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