Après une saison rookie qui l’a déjà vu changer deux fois d’équipe, Thomas Robinson (4.8 points et 4.5 rebonds de moyenne) espère bien prouver à Portland qu’il a ce qu’il faut pour être un joueur d’impact en NBA.
Et s’il cherchait un moyen pour « redevenir celui qu’il était » en NCAA, il a peut-être la solution à son problème : le rebond.
« J’ai l’impression que je suis en NBA depuis cinq ans mais ça ne fait qu’une saison », explique-t-il à KUSports lors du camp de Bill Self, son ancien coach à Kansas. « C’est une bonne chose. Je suis devenu un joueur et un homme plus matures. Ça m’a beaucoup appris aussi au niveau humilité ».
Perdu à Sacramento au sein d’un club à la direction floue et à Houston qui ne pensait déjà qu’à Dwight Howard, Thomas Robinson s’est rassuré auprès de Bill Self, qui continuait à lui donner ses conseils.
« J’ai parlé à coach Self une ou deux fois cette saison, en fait beaucoup plus que ça. Il m’a dit la même chose que lorsque j’avais du mal à Kansas : il faut je prenne simplement des rebonds. C’est ce que je vais faire ».
Pour l’intérieur, le rebond est la clef. S’il redevient dominant dans le domaine, le reste viendra.
« Je pense qu’il réalise désormais qui il est », confie Bill Self. « Il est un rebondeur qui peut marquer et pas un marqueur qui peut prendre des rebonds. S’il se soucie de ce qu’il peut contrôler, alors il deviendra naturellement un meilleur shooteur ».