Le collectif de Charlotte se met en place et enchaine une quatrième victoire consécutive

Stephen Jackson était-il la pièce manquante à Charlotte ? Toujours est-il que depuis son arrivée, le jeu des Bobcats est fluide et peut enfin s’appuyer sur un percuteur extérieur. Et puis, il y a toujours la marque de Larry Brown. Résultat : après s’être offert les Cavaliers au grand complet hier soir, Charlotte se déplaçait à Washington et son « Big Three ».
Résultat équivalent pour les troupes de Michael Jordan qui s’imposent 90-78 avec une nouvelle fois un très bon Gerald Wallace (14 points, 14 rebonds) et une marque très bien répartie. 6 joueurs à plus de 10 points et un Boris Diaw (7 points, 6 passes, 3 rebonds) toujours fâché avec son shoot qui se rattrape dans les autres secteurs du jeu.

Côté Washington, c’est une nouvelle déconvenue. Hormis Caron Butler et Brandon Haywood, les autres Wizards semblaient avoir laissé leur adresse à la maison. L’équipe manque de cohésion et certainement d’envie. Antawn Jamison, habituelle machine à double-double, n’a en effet pas pris un seul rebond.

Décevant, embarrassant, énervant. Tous ces termes peuvent être utilisés pour décrire comment nous avons joué ce soir.

Flip Saunders ne s’y mèprenait pas, les Wizards ayant une nouvelle fois explosés face à une solide défense. Celle des Bobcats pointe d’ailleurs à la première place de la Ligue à l’heure actuelle. Gilbert Arenas, lui, préférait voir ce match comme une absence temporaire :

Vous ne pouvez pas rentrer un shoot, faire une passe ou prendre un rebond. En NBA, il y a habituellement 8 à 10 matchs comme ça chaque année.

Si les questions affluent côté Washington, c’est plutôt la satisfaction qui domine dans le vestiaire adverse, avec notamment un Stephen Jackson qui ne regrette assurément pas son transfert :

J’adore ces gars. Vous voyez le locker-room, tout le monde a un bon état d’esprit. Nous commençons à gagner et je pense que tout le monde approche cela avec une attitude de compétition pour chaque match, et voilà ce qui arrive. J’adore être un membre d’une organisation qui veut s’améliorer et atteindre le niveau supérieur.