Frustré par la situation des Blazers, CJ McCollum perd son sang froid face à Alex Len

Aurait-il eu la même réaction dans un contexte plus favorable ? Probablement que CJ McCollum ne serait pas sorti de ses gonds face à Alex Len cette nuit si les Blazers allaient mieux. « Le match ne tournait pas en notre faveur », reconnaît d’ailleurs l’arrière de Portland, pourtant peu réputé pour ses montées en température.

Les Blazers étaient menés de 20 points dans le troisième quart-temps, sur leur terrain et dans un match capital entre deux équipes qui entretiennent l’espoir d’arracher le 8e spot, quand la brouille a éclaté. Le pivot des Kings tentait de poser un écran, mobile, sur l’arrière qui le repoussait une première puis une seconde fois.

CJ McCollum : « Ils ne m’ont pas laissé frapper. Si vous voulez me mettre dehors, laissez-moi au moins frapper d’abord »

Les deux hommes ont dû être séparés alors que CJ McCollum avait l’intention d’en découdre. « J’avais le sentiment qu’il aurait pu bouger, ne pas rester planté à essayer de poser un écran sur moi », tente de justifier l’arrière, sanctionné d’une faute technique comme le pivot. Ce dernier a également écopé d’une faute offensive logique.

CJ McCollum n’a pas été surpris de ne pas avoir été expulsé. Il assure même que, quitte à se faire expulser, autant ne pas faire dans la demi-mesure : « Ils ne m’ont pas laissé frapper. Si vous voulez me mettre dehors, laissez-moi au moins frapper d’abord. Vous savez, je bosse tout l’été sur mes mains, laissez-moi au moins les utiliser. S’ils ne m’avaient pas attrapé, vous auriez vu quelque chose. »

Le message est passé ! Cette séquence, et ces propos, en disent en tout cas beaucoup sur l’état de nervosité des Blazers, qui comptent actuellement 4,5 victoires de retard sur les Grizzlies.

« Nous sommes dans une zone de danger, on a besoin de chaque match, » poursuit l’arrière, qui n’avait jamais pris autant de techniques en carrière que cette saison (5). « On a senti qu’on allait l’emporter ce soir. » À voir si ce genre de réaction peut aider Portland à sortir de cette « zone de danger »…