Les Clippers ont mis dans leur poche les « Pocket Rockets »

Les Rockets se sont faits rouler dessus du début à la fin du match, cette nuit, par des Clippers qui ont mis en lumière les limites de leur « small ball » et. Sur le papier, les Texans peuvent même s’estimer heureux de n’avoir perdu que de 15 points. Car Los Angeles a compté jusqu’à 30 unités d’avance et a surtout lâché du lest dans le dernier acte, lorsque tout était déjà joué et que le « garbage time » battait son plein.

Avant cela, les hommes de Mike D’Antoni ont vécu un véritable enfer durant trois quarts-temps, en particulier à l’intérieur. Ivica Zubac (17 points et 12 rebonds à 100%) a fait sa loi et a enfin su prendre la mesure de joueurs plus petits que lui. Le Croate au repos, c’est Montrezl Harrell (19 points, 10 rebonds) qui a parfaitement pris son relais, enfonçant et provoquant les nombreuses fautes de ses adversaires directs. Sans véritable intérieur, les Rockets ont été dominés au rebond et dans la peinture, personne ne pouvant contenir le duo Zubac – Harrell.

Les Clippers ont forcé les « role players » texans à faire la différence

Pour ne rien arranger, la franchise texane a également souffert en attaque, arrosant à 3-points et terminant la rencontre à 7/42 dans cet exercice. Là encore, Houston peut remercier ses joueurs du « garbage time » qui ont relevé la note, bien qu’un record de médiocrité n’ait pu être évité…

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Un triste record symbolisé par le 0/8 de James Harden, le 1/6 d’Eric Gordon et le 2/10 combiné de PJ Tucker et Danuel House Jr. Les Clippers ont pourtant suivi une stratégie défensive classique, laissant leur pivot flotter pour gêner les pénétrations de Russell Westbrook et James Harden, en obligeant les « role players » texans à shooter.

Dans ce schéma de jeu extrême, les Rockets sont ainsi ultra-dépendants de leur réussite extérieure. Et quand elle n’est pas là… « C’était juste un ensemble de mauvaises choses. Nous nous sommes faits botter les fesses et nous n’avons pas su répondre. Nous n’avons pas répondu défensivement, nous n’avons pas répondu à quoi que ce soit », regrettait simplement Mike D’Antoni à Sports Illustrated après la rencontre.

Trouver un plan B

Même son de cloche chez James Harden, leader de l’équipe et qui a vécu une nuit difficile. « Nous n’avons simplement pas fait ce que nous étions supposés faire de chaque côté du parquet. C’est une expérience qui nous permettra de tirer des leçons. […] Ils ont inscrit des tirs compliqués. Défensivement, nous n’étions pas en place et nous n’avons pas suivi notre plan de jeu. […] Il nous reste 21 rencontres pour nous préparer et nous améliorer davantage. Nous regarderons le film du match demain et nous serons prêts pour le prochain match. »

Bien sûr, ces deux défaites consécutives ne remettent pas tout en cause pour Houston. Mais ce revers face aux Clippers peut laisser des traces sur le plan psychologique car elle est survenue contre un candidat au titre, que Houston pourrait être amené à retrouver en playoffs. Et elle démontre, une fois de plus, que la franchise texane reste beaucoup trop dépendante de son adresse extérieure pour vraiment espérer quelque chose avec ce style de jeu atypique. Il lui reste moins de deux mois pour trouver des solutions.