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Free Agency 2019 – Le Top 10 des arrières

À cinq jours de l’ouverture du marché de la free agency et après les meneurs de jeu, Basket USA fait le point sur les meilleurs arrières disponibles.

Comme la saison passée et à la différence des meneurs de jeu cette année, le marché des arrières n’est pas le plus clinquant de la ligue.

Cette saison, seul Klay Thompson est une star affirmée. Néanmoins, la qualité est bien présente avec beaucoup d’excellents shooteurs à 3-pts et de bons soldats. En clair, il y a des bonnes pioches à faire. Pour chaque joueur, nous précisons s’il est free agent protégé ou pas.

1 – Klay Thompson (29 ans – non protégé – 21.5 points, 3.8 rebonds – Golden State Warriors)

Sa blessure au ligament croisé contractée lors du dernier match des Finals 2019 ne change pas vraiment la donne pour l’avenir du shooteur. Il a toujours déclaré vouloir rester et les Californiens veulent absolument le prolonger.

On devrait donc se diriger vers un accord entre les deux camps. Si ce n’est pas le cas, les concurrents seront nombreux tant Klay Thompson est une valeur sûre, sur tous les plans : attaque, défense, expérience.

2 – Malcolm Brogdon (26 ans – protégé – 15.6 pts, 3.2 passes – Milwaukee Bucks)

Sa blessure de fin de saison n’a pas gâché l’ensemble de son exercice. L’ancien rookie de l’année n’est pas une star mais un joueur solide, qui a réalisé une superbe année au shoot (51% au shoot, 43% à 3-pts, 93% aux lancers-francs) et qui est parfait dans le système des Bucks.

Milwaukee espère garder son groupe intact mais avec Khris Middleton et Brook Lopez à prolonger également, restera-t-il assez de dollars pour Malcolm Brogdon ? Les Bucks pourront s’aligner sur n’importe quelle offre. Ce qui est sûr, c’est qu’il va gonfler son compte en banque cet été puisqu’il n’était payé « que » 1.5 million cette saison.

3 – J.J. Redick (35 ans – non protégé – 18.1 pts – Philadelphie 76ers)

Il vient de réaliser les deux meilleures saisons de sa carrière et son rôle de grand frère au sein du groupe est très important. J.J. Redick a donc toutes les raisons de rester à Philadelphie. Il le souhaite en tout cas.

Sauf qu’il ne va pas prolonger pour le minimum et les Sixers ont d’autres priorités avec les dossiers de Jimmy Butler et Tobias Harris. Il va sans doute devoir être patient.

4 – Terrence Ross (28 ans – non protégé – 15.1 pts – Orlando Magic)

Enfin libéré des pépins physiques, l’arrière d’Orlando a réussi sa saison la plus aboutie. Il fut constant et adroit, s’invitant même dans l’histoire en devenant le premier remplaçant à inscrire 200 paniers primés dans une saison.

Sa capacité à prendre feu en peu de temps et à écarter le jeu ont fait beaucoup de bien à l’attaque du Magic. Même s’il désire rester en Floride, il est pisté notamment par les Sixers et il étudiera toutes les options.

5 – Danny Green (32 ans – non protégé – 10.3 pts, 4 rebonds – Toronto Raptors)

Récent champion NBA, l’arrière a réalisé un début de Finals remarquable et il a fait très mal aux Warriors. Toujours précieux avec son expérience, sa défense et son shoot de loin, il s’est très bien installé à Toronto.

Comme il aimerait continuer de jouer le titre, il pourrait « suivre » le choix de Kawhi Leonard. Et comme le MVP des Finals 2019 est bien parti pour rester au Canada… Peu importe le scénario, il aura sans doute des propositions de certains candidats au titre.

6 – Rodney Hood (26 ans – non protégé – 11.2 pts – Portland TrailBlazers)

En difficulté face à Oklahoma City, Rodney Hood s’est davantage montré offensivement contre Denver en playoffs, étant même clutch dans l’historique rencontre en quadruple prolongation.

Avec trois équipes en deux saisons, il a besoin de stabilité et sa main gauche, son shoot à 3-pts et son expérience récente (44 matches de playoffs depuis 2017) peuvent être utiles à n’importe quelle équipe. Portland a d’ailleurs déjà anticipé un éventuel départ avec l’arrivée de Kent Bazemore.

7 – Jeremy Lamb (27 ans – non protégé – 15.3 pts – Charlotte Hornets)

Auteur de sa meilleure saison en carrière, Jeremy Lamb a été tranchant offensivement cette saison pour seconder Kemba Walker sur les lignes arrières des Hornets.

Même quand Nicolas Batum a été replacé au poste 2 en fin de saison, il a gardé cette dynamique en sortie de banc. Sa capacité à trouver ses points est toujours intéressante, même si sa défense reste toujours suspecte.

8 – Wesley Matthews (32 ans – non protégé – 12.2 pts – Indiana Pacers)

Récupéré par les Pacers pour remplacer Victor Oladipo, gravement blessé, l’ancien des Blazers ou des Mavericks a fait le travail à Indiana. Toujours dans un registre de « 3&D », il a été très bon dans ses premiers matchs avant de redescendre en température et de faire des playoffs beaucoup moins aboutis.

Le conserver serait logique pour les Pacers puisque Victor Oladipo ne reviendra pas avant décembre prochain, voire janvier 2020. Ensuite, il serait un solide back-up du All-Star.

9 – Austin Rivers (26 ans – non protégé – 8.1 pts – Houston Rockets)

Plutôt verni de se retrouver à Houston après un transfert à Washington, puis un autre manqué vers Phoenix, le fils du Doc n’a pas déçu, surtout en défense où il a montré des capacités et une envie précieuses.

Avec ses qualités offensives en un-contre-un et sa hargne, Austin Rivers peut s’imposer comme un excellent joueur en sortie de banc. Mais comme c’est encore flou à Houston, difficile de savoir s’il restera dans le Texas. De plus, une équipe lui donnera-t-elle plus de 11 millions par saison comme lors de son dernier contrat en 2016 ?

10 – Wayne Ellington (31 ans – non protégé – 10.3 pts – Detroit Pistons)

Relancé par son passage à Detroit après des mois compliqués à Miami puis un échange vers Phoenix et capable de prendre feu sur de courtes séquences, Wayne Ellington aurait été pisté par les Spurs notamment.

Très efficace en sortie d’écran et pour écarter le jeu, il reste surtout un solide shooteur en sortie de banc.

Mentions : Kentavious Caldwell-Pope, Seth Curry, Lance Stephenson, Vince Carter, Jamal Crawford, Patrick McCaw, Reggie Bullock, Alec Burks, Justin Holiday…

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