Rick Carlisle en accord avec son temps

Si Dallas est encore fébrile en termes de résultats avec des défaites contre les Hawks et les Suns, les Mavericks ont clairement affiché leur identité. C’est un jeu porté vers l’attaque avec une volonté de courir et shooter de loin.

Les chiffres le prouvent : les hommes de Rick Carlisle ont déjà tenté 170 fois tirs à 3-pts (3e total de la ligue) et avec 103.6 possessions par match, ils sont 10e en terme de rythme, alors qu’ils étaient 26e l’an passé et 29e la saison encore d’avant. Les Mavericks adoptent donc le jeu de l’époque, toujours plus prolifique.

« C’est un nouvel âge du basket », constate le coach des Mavericks. « Je suis certain que Dick Harter, assistant coach des Knicks dans les années 1990, doit se retourner dans sa tombe en ce moment. J’ai travaillé avec lui pendant plusieurs années (à Portland et Indiana entre 1994 et 2000). Le basket des années 1980 est probablement mort. Tout est écarté, les mouvements sont libres. Il y a quatre attaquants, voire souvent cinq shooteurs à 3-pts sur le parquet. Les missiles volent de partout. »

Ainsi, DeAndre Jordan s’occupe des rebonds et demande à Luka Doncic de ne pas venir le soutenir dans cette tâche.

Le rôle du rookie slovène est de donner le tempo et d’impulser les contre-attaques, ce qui ne lui déplaît pas puisque ce dernier estime que lui et ses coéquipiers « aiment jouer vite pour avoir plus de possessions ».

« On ne peut plus avoir trois ou quatre joueurs au rebond », souligne Rick Carlisle. « Même après avoir marqué, on peut encaisser un panier primé. C’est le monde dans lequel on vit. On ne découvre pas cela cette année, mais ça a été amélioré. »

Ancien joueur des années 1980, puis assistant avec Dick Harter dans de très bonnes équipes défensives dans les années 1990, Rick Carlisle n’est pourtant pas nostalgique de l’ancien monde.