Terry Rozier : « On doit garder les pieds sur terre »

Les coups de gueule de Brad Stevens n’auront pas permis à Boston de relever la tête pour la fin de cette présaison, que la franchise termine avec un bilan d’une victoire pour trois défaites.

Au grand dam de l’entraîneur du Massachusetts, pas satisfait de ce dernier round laissé aux Cavaliers, marqué par l’échauffourée entre J.R. Smith et Marcus Smart mais aussi les absences de Gordon Hayward et Kyrie Irving.

« Je veux simplement qu’on joue avec un peu d’esprit, de passion et de solidarité », se lamente l’entraîneur sur le site du club. « On doit juste trouver cette sorte de plaisir de jouer ensemble. Pour je ne sais quelle raison, ces dernières sorties n’ont pas ressemblé à ce qu’on fait à l’entraînement. C’est comme s’ils essayaient de maîtriser leurs émotions plutôt. On doit faire mieux. »

Dix jours pour trouver des automatismes

« Je crois qu’il faut qu’on se remette les idées en place, qu’on prenne un peu de recul, mais en même temps on doit être capables de trouver des solutions sur le terrain » balance de son côté un Terry Rozier encore plus sévère que son coach : selon lui, les Celtics se sont vus trop beaux.

« J’ai l’impression qu’on est arrivé comme si on avait déjà gagné quelque chose », regrette le meneur de jeu. « Les autres équipes savent que les gens parlent de nous, il suffit d’allumer la télé, donc ça les motive à vouloir nous battre, qu’importe que ce soit l’équipe B ou C. On doit garder les pieds sur terre, revenir au « Celtics basketball », redevenir nous-mêmes, au lieu de croire qu’on est au-dessus de tout le monde. »

« On a du pain sur la planche » résume Al Horford, qui ne met pas en doute le talent de ses coéquipiers, mais plutôt l’absence d’automatismes. Et c’est pour ça que les C’s paraissent si alarmistes après seulement quatre petits matchs de présaison.

« On doit se concentrer à fond sur l’équipe, sur nous, pour la semaine qui arrive », annonce Brad Stevens. « On n’aura plus le feeling du terrain, on n’a plus de match, donc on verra, on verra si on est assez bon dans dix jours, et puis ce sera parti. »