Les Pacers mettent l’accent sur le rebond

Malgré une très bonne saison régulière, les Pacers souffrent dans un domaine capital : le rebond.

Avec 42.1 prises par match, ils ne sont que la 22e équipe de la ligue dans ce domaine. Plus inquiétant encore, ils ne récupèrent que 76.2% de leurs rebonds défensifs, ce qui les place au 25e rang en NBA. Cela traduit les difficultés de la formation de Nate McMillan à bloquer sous le cercle et à empêcher les deuxièmes chances adverses.

Alors, quand lors des quatre derniers matches (tous remportés), ses joueurs ont systématiquement gagné la bataille du rebond, Nate McMillan ne peut que se réjouir. Enfin, pourrait-il ajouter.

« On le dit depuis le training camp. On a mis l’accent sur le fait de protéger notre raquette, de prendre des rebonds, d’être une bonne équipe dans ce domaine. On en parle depuis le début, chaque jour, à l’entraînement, avant les matches. C’est sur mon tableau quotidiennement », rappelle l’entraîneur.

Les chiffres ? Face à Boston, New York, Brooklyn et Atlanta, les Pacers ont gobé 216 rebonds en n’en laissant que 167 pour leurs adversaires, soit 49 prises de différence. Pourquoi est-ce si notable ? Parce qu’entre le 18 janvier et le 5 février dernier, soit 11 rencontres de suite, Indiana avait perdu à chaque fois cette fameuse bataille du rebond !

Et une domination au rebond, ça change tout pour Victor Oladipo et compagnie.

« Leur agressivité au rebond fait une grande différence », constate Mike Bundenholzer, le coach des Hawks, dominés 57-40. « Avec ça, ils jouent la transition. C’est une combinaison assez unique d’être aussi bons au rebond puis en transition. »

L’équipe des Pacers est construite pour courir et remonter rapidement la gonfle. Quand en plus les extérieurs comme Victor Oladipo, Lance Stephenson ou Cory Joseph s’y mettent, ce sont de meilleures munitions en attaque pour le reste de l’équipe.