Harrison Barnes et Dirk Nowitzki font le travail face aux Knicks

Vainqueurs 103-95, les Mavericks n’ont pas forcément impressionné face à des Knicks pour le moins désespérants mais le principal est fait. Grâce à Harrison Barnes (23 pts, 5 rbds) et un Dirk Nowitzki aussi statique qu’adroit (19 pts à 8/12), Dallas engrange un deuxième succès de suite et se rapproche des Wolves au classement. Côté New Yorkais, Carmelo Anthony a tenu son rang (30 pts, 8 rbds mais 7 bps), soutenu par Courtney Lee (23 pts, 6 rbds) mais en dehors des deux joueurs et Willy Hernangomez (8 pts, 16 rbds, 3 ints), le désert, notamment en défense.

Le score reflète d’ailleurs assez peu la médiocrité new yorkaise et qu’on ne s’y trompe pas, le principal nom visé par les récentes rumeurs n’y est pas pour grand chose : non, alors que Carmelo Anthony enchaîne les paniers pour maintenir son équipe dans le match, New York propose une défense suspecte où les joueurs changent littéralement sur tous les écrans, sans même faire l’effort ponctuel de passer en-dessous.

Dallas tranquille face à une défense trop laxiste

Par conséquent, Dirk Nowitzki se retrouve régulièrement en position de tir ouvert, ou du moins contesté par des joueurs plus petits (Derrick Rose, Brandon Jennings) et l’Allemand ne se manque pas. En face, son fils spirituel letton n’est pas au mieux, contraint de revenir sur le banc pour trois fautes, en difficulté pour se déplacer.

Dallas perd certes Deron Williams, victime d’une entorse, mais les Texans contrôlent grâce à de bons Harrison Barnes et Seth Curry. En tête de 10 points au cours du troisième quart-temps, les hommes de Rick Carlisle doivent faire avec le retour des New Yorkais dans l’ultime période mais ces derniers enchaînent les mauvaises décisions dans les dernières minutes, entre tirs trop rapides et balles perdues.

Finalement, Dallas s’impose et les Knicks font grise mine : les motifs de satisfactions sont en effet bien rares.

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