Rudy Tomjanovich impressionné par les Rockets de Mike D’Antoni

Dans le cadre des festivités pour célébrer les 50 ans des Rockets, la franchise texane rendait vendredi hommage à Rudy Tomjanovich, doublement titré à la tête de l’équipe dans les années 90.

L’occasion pour le coach d’évoquer les Rockets actuels, qui restent sur neuf victoires d’affilée.

« Je pense qu’ils sont très bons et qu’ils ont une chance » a-t-il expliqué au Houston Chronicle. « Ils ont des joueurs de grand calibre, très durs à arrêter et je pense que l’équipe colle au système du coach. Je pense qu’ils vont être très durs à battre. »

Même si son équipe s’appuyait sur l’un des meilleurs pivots de l’histoire, on peut trouver des similitudes dans leurs styles avec l’utilisation d’une armée de shooteurs extérieurs (Smith, Cassell, Elie, Drexler…), et plus particulièrement des joueurs de grande taille pour shooter. À l’époque, ils se nommaient Matt Bullard et Robert Horry, et aujourd’hui il s’agit de Ryan Anderson. Mike D’Antoni a d’ailleurs piqué un système à Rudy T.

« On possède un système qu’on appelle « Houston fist-up » qui utilise Ryan Anderson, et j’utilise toujours ce qu’il faisait. On peut piquer pleins de choses à Rudy car il était en avance sur beaucoup de monde. »

Pour l’ancien coach des Rockets, James Harden et ses coéquipiers ont tout pour aller loin.

« C’est une équipe très dangereuse. Ils sont si explosifs car ils marquent des points sur les deux meilleurs tirs : le lay up et les 3-points. C’est comme ça que le basket évolue, et on possède un talent unique lorsqu’on peut marquer des lay up sur du jeu sur demi-terrain. En James Harden, ils possèdent un gars qui peut le faire, aller chercher des lancers, et vous êtes obligés d’aider sur lui. »

L’aide défensive sur James Harden libère ses coéquipiers. Exactement comme c’était le cas à l’époque avec Hakeem Olajuwon. Deux points de fixation, très bons passeurs, qui offrent des positions ouvertes à 3-points.