Damian Jones, le nouveau Festus Ezeli ?

Victime d’une déchirure d’un muscle pectoral juste avant la Draft, Damian Jones n’est pas encore remis et s’il doit rencontrer un médecin dans la semaine, il ne sera pas disponible pour le training camp, ni la présaison.

Mais à 21 ans, l’ex-pivot de Vanderbilt a un coup à jouer chez des Warriors qui ont dû sacrifier du monde cet été.

« Si vous regardez dans la ligue, les pivots sont toujours un produit précieux », confirme Bob Myers, le GM. « Surtout les pivots athlétiques. On a un peu dégrader la situation en jouant petit. On est sans doute l’une des équipes qui a créé ça. Mais ils restent nécessaires ».

Comme l’expliquait récemment Steve Kerr, le manque de protection du cercle sera un problème pour Golden State. Zaza Pachulia, Anderson Varejao et David West ne sont pas des contreurs et JaVale McGee n’est qu’un invité lors du training camp. Du coup, Damian Jones peut tirer son épingle du jeu, surtout qu’il est le seul à être sous contrat après l’été 2017…

« Les gens me disent que je suis le nouveau Festus Ezeli ici ».

Il faut dire que les deux hommes partagent en effet quelques points communs. Issus de la fac de Vanderbilt, athlétiques et plutôt mobiles, ils ont également les mêmes problèmes aux lancers francs et dans la gestion des fautes.

Mais s’il y a bien quelque chose que Damian Jones ne veut pas partager avec le Nigérian, désormais chez les Blazers, c’est sa fragilité physique. Alors que Festus Ezeli a été souvent absent à cause de divers problèmes lors de ses saisons dans la Baie, les Warriors espèrent bien que la blessure de Damian Jones ne sera qu’un problème isolé.

« À part cette blessure aux pectoraux, il est en très bonne santé, que ce soit au niveau de ses chevilles, de ses genoux ou de son dos », assure Bob Myers. « C’est aussi quelque chose de difficile à trouver chez les pivots ».