Test de chaussures – La adidas Wall 2 de John Wall

La Wall 1 d’Adidas faisait partie des bonnes surprises de nos tests de la saison dernière. Forcément, nous étions impatients de tester la petite nouvelle.

Plus massive, la Wall 2 a eu plus de mal à nous convaincre. Si elle a progressé dans certains domaines, elle affiche aussi un gros défaut.

CONFORT GÉNÉRAL

On parlerait presque de chaussure « à l’ancienne. » Pas de chausson intégré ou de tige en Néoprène, mais un assemblage de plusieurs matériaux, qui varient avec certains coloris. La tige, justement, est un peu rembourrée sur la toebox et le talon, mais bien loin de ce qu’offre la Rose 6. On trouve facilement sa place, et il y a même un peu d’espace pour ceux qui ont le pied plus fort. Pas de quoi nous surprendre, mais du solide… si on ne prend pas en compte l’amorti.

Note : 7/10

AMORTI

La question qu’on a envie de poser est la suivante : quel amorti ? Officiellement, il y a de l’Adiprene+ sur toute la longueur. C’est vrai. Si on se pose sur le talon, on ressent un tout petit peu de souplesse. Mais comme on ne court pas sur les talons, cela n’est pas vraiment l’essentiel. Pour faire simple, à l’avant, on ne ressent rien, en-dehors du sol. C’est raide, et c’est tout. Si vous aimez avoir du court feel, tant mieux, il n’y a que ça. Le problème, c’est qu’à la longue, votre dos aussi commence à le sentir. Aucune chaussure n’avait été aussi dure avec notre squelette cette saison. Au moins, c’est stable.

Adidas, il est temps de ranger l’Adiprene au placard. Merci d’avance.

Note : 2/10

MAINTIEN ET STABILITÉ

L’avantage quand il n’y a pas d’amorti, c’est que cela ne peut pas affecter la stabilité. C’est d’ailleurs un des gros points forts de cette chaussure. On a l’impression d’être quasiment directement sur sol, et la toebox bien large permet de sentir bien à plat sur ses appuis.

Il y a un peu de place dans le chaussant pour que le pied bouge, mais le renfort plastique à l’extérieur maintien aussi très bien votre pied sur les changements de direction. On aurait peut-être apprécié un tout petit peu plus de largeur sur l’extérieur du pied au niveau de la semelle pour réduire encore un peu le risque de basculer.

Ce qui nous a parfois mis en difficulté, c’est le profil un peu imposant de cette Wall 2. Mal réveillé ou habitué à des chaussures plus fines, il y a de quoi se prendre les pieds dans le tapis.

Note : 8/10

TRACTION

L’autre point fort de cette chaussure. La semelle est bien large, souple et articulée. Vous êtes donc constamment en contact avec le sol, avec une accroche de très haut niveau. Idéal pour les gros freinages et tous les changements de direction.

Note : 9/10

FINITION ET DURÉE DE VIE

Il y a un peu de mesh pour leur faire passer la moyenne, mais l’ensemble n’a rien d’impressionnant. Beaucoup de plastique, pas mal de traces de colle et un rendu pas vraiment premium.

Note : 6/10

Poids de la chaussure (pointure 45) : environ 447 grammes

VERDICT

La Wall 2 est aussi décevante que la Wall 1 avait été surprenante. Si cette chaussure dispose de vrais atouts en terme de traction et de stabilité, son amorti béton l’a mise hors-jeu pour nous. C’est vraiment dommage, car ce point gâche une chaussure qui avait du potentiel.

Paradoxalement, on la conseillerait même davantage aux grands disposant d’un jeu plus lent et au sol, plutôt qu’à un arrière aux appuis violents. Le meneur des Wizards apprécie visiblement d’être proche du parquet. Cela peut se comprendre, mais on espère aussi qu’il a un bon kiné.

Note : 12,5/20

Prix : 114,90 euros sur Basket4Ballers.com

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Barème de notation :

– moins de 10/20 : déconseillée
– entre 10 et 15 : des défauts qui pourront en stopper certains mais des qualités qui en charmeront d’autres
– au-dessus de 15 : paire approuvée et recommandée !

Le classement (provisoire) 2014-15 des tests Basket USA

– Nike LeBron 13 – 17/20
– Jordan Brand CP3.IX – 17/20
– Under Armour Curry 2 – 17/20
– Adidas Rose 6 – 16,5/20
– Jordan Super.Fly 4 – 16,5/20
– Nike KD8 – 16/20
– Adidas Crazylight Boost 2015 – 14/20
– Adidas Wall 2 – 12,5/20
– Nike Hyperdunk 2015 – 12/20