Test de chaussures – Adidas CrazyLight Boost

Le quatrième test de la saison 2014-15 sur Basket USA est marqué par un retour. Après un an d’absence, Adidas revient dans nos pages.

La marque aux trois bandes fait son comeback avec une nouveauté : l’amorti Boost. Sur le papier, c’est prometteur. Mais la réalité du terrain est un peu différente.

CONFORT GÉNÉRAL

La Crazylight Boost marque une vraie rupture avec les anciens modèles de la gamme Crazylight. La « sprintframe », cette coque en plastique qui serrait parfois un peu trop le pied, a disparu, et le synthétique a remplacé le plastique sur la tige. Forcément, tout cela offre un gain de confort énorme. Il n’y a pas vraiment besoin de « casser » la chaussure. C’est souple, et on est tout de suite à l’aise.

Note : 9/10

AMORTI

Toute la communication d’Adidas autour de ce modèle est basée sur l’amorti Boost, une mousse censée apporter un retour d’énergie maximum. Le gros souci, c’est que cette mousse n’est présente qu’au talon sur ce modèle. Dans l’idéal, on ne passe pas sa vie sur les talons quand on joue au basket.

À l’avant, seule une mousse EVA très fine amortit votre foulée et on ne la sent pas vraiment. Dans les faits, on a donc des impacts bien absorbés sur les sauts quand on utilise le talon, mais un amorti quasiment inexistant sur l’avant du pied. C’est un plus pour la stabilité et les sensations, mais c’est moins agréable pour le dos.

Note : 4/10

MAINTIEN ET STABILITÉ

L’avant du pied, on l’a dit, est donc très près du sol. En terme de stabilité, c’est plutôt une bonne nouvelle, d’autant la semelle est bien large à l’avant et que le pied est plutôt bien calé à l’arrière de la chaussure. Pour les arrières, et joueurs rapides, cela permet d’aller vite.

Le bémol est en fait le même que sur la Jordan XX9 : la souplesse de la tige. Sur certains changements de direction, on a parfois le pied qui bouge un peu dans l’avant de la chaussure. On a une sensation de liberté, mais ces petits mouvements pourraient décourager ceux qui préfèrent avoir la cheville bien verrouillée. C’est stable dans l’ensemble mais quelques renforts n’auraient pas été de trop pour bloquer un peu plus de tout ça sur les déplacements latéraux.


Note : 7/10

TRACTION

Efficace la plupart du temps, le motif tout en longueur de la semelle extérieure a tendance à garder la poussière et tout ce qui traine sur le parquet. Il ne faut donc pas hésiter à épousseter régulièrement. Dans l’ensemble, on ne s’est jamais vraiment senti scotché au parquet, avec parfois des petites glissades sur certains appuis. Pas vraiment de patinage, mais un petit manque de constance.

Note : 5/10

FINITION ET DURÉE DE VIE

En troquant le plastique contre une tige textile, la Crazylight s’offre forcément une robe plus attirante. La question qui se pose est toujours celle de la résistance de ces tiges très souples sur la durée. Mais pour le reste, c’est plutôt bien assemblé et propre.


Note : 8/10

Poids de la chaussure (pointure 45) : environ 373 grammes

VERDICT

La Crazylight Boost n’est pas spécialement une mauvaise chaussure. Le problème, c’est qu’elle déçoit sur sa promesse principale, qui était celle d’un amorti révolutionnaire.

Au final, ce modèle léger est plutôt agréable à porter et se fait bien oublier. Mais son amorti trop raide à l’avant et la souplesse un peu trop prononcée de sa tige la placent quand même bien au-dessous d’autres modèles de sa gamme de prix, comme la Nike Hyperdunk.

Note : 12/20

Prix : 139,90 euros, sur Basket4Ballers.com

Prochain test : Under Armour ClutchFit Drive

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Barème de notation :
– moins de 10/20 : déconseillée
– entre 10 et 15 : des défauts qui pourront en stopper certains mais des qualités qui en charmeront d’autres
– au-dessus de 15 : paire approuvée et recommandée !

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