La faillite offensive du Big Three du Heat

On l’a dit, les role players ont une importance capitale dans cette finale mais du côté de Miami, on ne peut pas vraiment leur reprocher d’avoir failli à leur mission jusqu’ici.

Pour preuve, le banc du Heat apportait 38.3 des 102.9 points inscrits par l’équipe en saison régulière. En playoffs, alors que le Heat marque quasiment autant (100 points/m) ce chiffre est passé à 48.8.

En finale, le banc assure même plus de la moitié des points de l’équipe (51.1%) puisque les remplaçants de Miami représentent carrément 46 des 89.3 points.

La raison de la faillite offensive du Heat vient donc d’ailleurs et pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre que c’est vers le Big Three qu’il faut se tourner.

43.3 pts en finale, soit 21.3 pts de moins qu’en saison…

Alors qu’ils assuraient à eux trois 64.6 points en saison, LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh déchirent complètement dans cette finale avec une moyenne de 43.3 points par match. En comparaison, ils tournaient à 49.8 points de moyenne au second tour contre la rugueuse défense des Bulls et à 54.5 contre les Pacers.

Une baisse qui s’explique notamment par le manque d’impact de Dwyane Wade (aussi gêné par son genou) et Chris Bosh qui tournent respectivement dans cette finale à 14.3 et 12.3 points. Néanmoins, face à San Antonio, ils restent dans la lignée de leurs playoffs (14.2 pour Wade et 12.3 pour Bosh).

Les regards se tournent donc vers LeBron James et ses 16.7 points en finale contre 26.8 en saison et 24.7 depuis le début des playoffs.

Toutefois, LeBron James ne peut pas porter l’équipe à lui tout seul. Pas face à un collectif tel que celui de San Antonio. Comme il l’a dit, s’il joue mieux, les autres joueront mieux mais c’est tout le Big Three et pas seulement James qui doit se réveiller si le Heat veut avoir une chance de défendre son titre.