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Chet Holmgren n’a pas le temps pour les regrets

NBA – Le n°2 de la dernière Draft a vécu une saison blanche à cause d’une une rupture d’un ligament du médio-pied du pied droit en août dernier, lors de la ligue d’été de Seattle organisée par Jamal Crawford.

Chet Holmgren a vu son destin basculer tristement en plein été, deux mois après avoir été drafté en deuxième position par OKC. Touché au pied après avoir essayé de contenir LeBron James en contre-attaque, l’intérieur longiligne a finalement dû déclarer forfait pour l’intégralité de la saison 2022/23.

On a connu mieux pour débuter une carrière professionnelle. Pour autant, l’intéressé ne ressasse pas le passé et se concentre sur le présent, sa rééducation, et l’avenir au sein d’une équipe en pleine ascension.

« Je suis le genre de personne qui aime vivre dans la réalité et le moment présent. Je n’aime pas repenser à ce que j’ai fait pendant l’été et me dire : ‘J’aurais aimé faire comme ci ou comme ça’. N’importe qui serait meilleur qu’il ne l’est aujourd’hui s’il pouvait revenir en arrière et refaire ce qu’il a déjà fait », a-t-il déclaré. « Ce n’est pas quelque chose que j’aime faire. J’aime me concentrer sur le présent et sur ce que je dois faire pour atteindre mes objectifs. Je me vois donc travailler aussi dur cet été pour jouer le plus possible au basket et m’améliorer chaque jour. Je ne me vois pas changer de comportement juste à cause d’une situation comme celle-ci ».

L’ancien de Gonzaga a par ailleurs confié n’avoir eu aucun contact avec LeBron James depuis cette malheureuse confrontation qui l’a contraint à quitter le terrain prématurément puis à tirer un trait sur sa saison rookie.

« En même temps, ce n’est pas comme s’il me devait des excuses. Ce n’était pas de sa faute. Les blessures arrivent dans le sport et c’est malheureux que ce soit arrivé, mais il se trouve qu’il faisait partie du jeu. Ce n’est pas comme s’il avait dû faire quelque chose de différent. Donc je n’attends pas d’excuses ou quoi que ce soit de ce genre, mais non, je ne lui ai pas parlé personnellement », a-t-il ajouté.

Un projet motivant avec le Thunder

Son plus grand regret, c’est peut-être de n’avoir pas pu aider cette équipe d’Oklahoma City qui aurait peut-être pu viser plus haut dès cette saison avec un Chet Holmgren apte pour épauler Shai Gilgeou-Alexander et sa bande.

« C’est clair que c’est difficile de voir mon équipe jouer et de ne pas pouvoir affronter les autres équipes avec mes coéquipiers. J’essaie de vivre avec la réalité. Je dois faire ce qu’il faut pour en arriver là. C’est vraiment un défi de ne pas pouvoir jouer et de ne pas pouvoir faire la guerre à mes coéquipiers ».

C’est sans doute aussi sa principale source de motivation pour la suite, faire le maximum pour revenir au top et aider cette franchise à franchir un nouveau cap !

« Je crois évidemment beaucoup dans les joueurs que nous avons dans cette équipe, dans le staff, dans la franchise dans son ensemble. Je pense que nous pouvons atteindre des sommets. En fin de compte, tout dépendra de ce que les gars dans le vestiaire décideront de faire ensemble. Ça ne se fera pas du jour au lendemain. Nous connaissons déjà le succès, mais ce n’est pas pour ça que ce sera facile pour les dix prochaines années. Nous devrons encore travailler dur et relever différents défis. C’est quelque chose que nous nous efforcerons de faire. Nous avons beaucoup de personnes de grande qualité dans notre vestiaire, alors j’ai hâte d’y aller et de travailler avec eux ».

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