Enfin une troisième victoire de suite pour les Rockets

Au milieu de leur saison compliquée, les Rockets ont parfois eu des petites séries de deux victoires de suite, mais sans jamais réussir à remporter le troisième. La dernière fois, c’était au début du mois de mars, après deux succès d’affilée contre les Spurs, avant un revers face à Brooklyn.

Là, les Rockets avaient une nouvelle opportunité contre les Pelicans, qui, eux, sont toujours dans la course pour le « play-in ». Et ils se souvenaient avoir été bousculés lors du dernier affrontement entre les deux équipes, début janvier.

« Face à eux, c’est toujours une grosse bataille », assure Kevin Porter Jr. au Houston Chronicle. « On voulait leur imposer une lutte. La dernière fois, à New Orleans, ils avaient été dominants et on s’en souvient, c’est clair. Le match fut physique, intense. »

Le scénario de cette partie fut mouvementé. Les Pelicans ont bien commencé, avant d’encaisser un 22-0 en premier quart-temps et jusqu’au début du deuxième. Ensuite, les Rockets n’arrivent pas à confirmer cette belle séquence, alors Brandon Ingram et sa bande reprennent les commandes. En début de dernier quart-temps, après un panier de Naji Marshall, ils ont même 14 points d’avance.

« On va dans le bon sens »

Face à cet écart à onze minutes de la fin, les Texans, qui ont été les spécialistes pour lâcher une avance cette saison, auraient pu s’effondrer. Ce ne fut pas le cas.

« On avait besoin de ce match pour montrer notre maturité, match après match », poursuit Kevin Porter Jr. « On voulait faire des stops et continuer de se battre, ne pas laisser le score nous dicter ce qu’on voulait faire sur le parquet. »

Les Rockets vont certes revenir, se rapprocher à une possession même, mais sans passer devant. Sauf à la fin, après un shoot manqué de brandon Ingram, qui donne une dernière chance aux hommes de Stephen Silas.

La balle arrive dans les mains de Jabari Smith Jr, au milieu de terrain. Le rookie pose quelques dribbles, envoie à 3-pts face à Naji Marshall et ça tombe dedans.

« Je n’étais pas la première option, mais les autres n’étaient pas disponibles », explique l’intérieur, qui a donné le ballon de la rencontre à son père. « J’ai donc voulu la balle et je me suis fait confiance. L’équipe a eu confiance en moi, malgré mes shoots ratés. »

Cette victoire est ainsi la troisième de suite – c’est une première cette saison – et chacune est arrivée face à des équipes plus compétitives que les Rockets : les Celtics, les Lakers et les Pelicans. En deux semaines, Houston a gagné cinq matches sur huit.

« Ça veut dire beaucoup, notamment sur notre résistance », relate Stephen Silas. « Cela veut dire beaucoup aussi sur les joueurs qu’on a dans ce vestiaire. Cela veut dire qu’on va dans le bon sens, qu’il y a du progrès. »