Les Pelicans ne trouvent plus la cible et s’enfoncent au classement

La rechute de Zion Williamson a été un coup de massue pour les Pelicans, mais elle n’explique pas complètement leur chute actuelle. Fin décembre, l’équipe était pourtant à la première place de la conférence Ouest (23 victoires – 12 défaites), à égalité avec les Nuggets. Depuis ? 7 victoires pour 20 défaites…

De quoi actuellement se trouver à la 10e place de l’Ouest, la dernière place qualificative pour les playoffs. Et si la dynamique se poursuit, les Blazers, les Lakers ou le Thunder ne vont pas tarder à passer devant.

Dépité après la fessée reçue face aux Knicks, Willie Green était pourtant plus optimiste après le revers face au modeste Magic.

« Je trouve qu’on a joué plus dur et davantage ensemble, ce qui était la priorité » a-t-il expliqué. « Les gars se sont battus, ils se sentaient mal ensuite mais ça fait partie d’une saison NBA. Il y a des moments où on cherche du rythme et de la confiance, et c’est là où nous en sommes à l’heure actuelle. »

Ça se traduit particulièrement au tir. Jusqu’au 31 décembre, les Pelicans affichaient ainsi la 11e meilleure adresse extérieure de la ligue (36.7%) avec notamment un Trey Murphy III extrêmement adroit (43% de réussite), tout comme Brandon Ingram (47%), même s’il avait manqué la moitié des matchs, ou encore CJ McCollum (39%).

Une question de confiance pour Willie Green

Depuis le 1er janvier, les Pelicans ont par contre la 28e adresse extérieure de NBA (32.9% de réussite), derrière l’effondrement de Trey Murphy III (35%) et Brandon Ingram (33%).

« On a eu une bonne discussion lors du shootaround et le message principal était qu’on devait jouer plus dur, et se battre. Le reste viendra. Si on continue de jouer comme ça, je suis confiant » assure Willie Green. « Mais il faut qu’on mette des tirs. On a des tirs ouverts mais on ne les met pas, et c’est lié à la confiance. On va y arriver. »

Sur cette année 2023, La Nouvelle-Orléans peine en effet particulièrement à convertir ses tirs ouverts. La troupe de Louisiane ne convertit ainsi que 33.3% de ses tirs « ouverts » ou « complètement ouverts » sur les deux derniers mois. Là encore, elle est à la 28e place, seuls les Lakers (32.8%) et les Rockets (31.0%) faisant pire.

« On a eu de très bons tirs. Sur la fin, on a mis le ballon dans les mains de CJ et Brandon et c’est ce qu’on veut faire. Mais il faut qu’on mette des tirs, on a besoin de plus de scoring. »

D’autant qu’en plus de ne pas pouvoir compter sur Zion Williamson, CJ McCollum doit gérer un pouce douloureux…

« Ce n’est pas idéal » confirmait le « combo guard », qui va devoir passer une IRM pour déterminer exactement le problème. « Mais je joue. Je dois être meilleur, et je vais l’être. Je sais ce qui est en jeu pour nous. Pour notre classement. Parce que les prochains matchs vont définir notre saison. »