Les Nets profitent pleinement de l’expérience et des conseils de Kevin Durant

Sweat à capuche sur la tête, Kevin Durant aligne les tirs depuis la ligne des lancers, après un dribble ou deux. Des tirs très tranquilles, sans sauter, sans intensité. Ces images se font rares depuis juin dernier, quand KD s’est rompu le tendon d’Achille en finale NBA. C’est le genre de session de tirs qui donne le sourire à son coach Kenny Aktinson.

« J’aime simplement être avec lui et voir le ballon rentrer à chaque fois », commente ce dernier. « C’est incroyable, le voir shooter est magnifique. C’est génial de l’avoir avec nous pour tout un entraînement, et qu’il puisse shooter ».

« Ne vous attendez pas à ce qu’il revienne »

Pour l’heure, les Nets doivent s’en contenter. Kevin Durant a lui-même récemment démenti la moindre velléité de retour en cours de saison. « Ce qu’il a dit est ce qu’il y a de mieux : ne vous attendez pas à ce qu’il revienne », va dans le même sens son coach. « Nous en sommes là. Je ne veux pas vous donner une information disant : ‘Oh, il est tellement loin (d’un retour)’. »

En attendant ce retour indéterminé, Kevin Durant ne reste pas les bras croisés sur le banc des Nets, où il est d’ailleurs particulièrement expressif avec ses partenaires. Kenny Atkinson indique par exemple que l’ailier s’invite sur les temps-morts dans les échanges avec le « coaching staff », en particulier lorsque les choses sont compliquées sur le parquet. En gros, il choisit les bons moments pour intervenir.

« Il est plutôt silencieux mais quand il a quelque chose à dire, il l’ouvre durant un temps-mort ou une session vidéo. Il sent très bien les choses. Il pourrait être ce gars bruyant, il a tous les droits de l’être. Mais il s’en tient à un bon équilibre dans ses interventions ».

En revanche, selon le coach, Kevin Durant se montre moins retenu lorsqu’il s’agit de parler basket avec son compère Kyrie Irving. « Dans cet environnement, ces deux gars sont obsédés par le jeu, obsédés dans le meilleur sens du terme », formule le technicien. « C’est la relation que j’ai avec eux. Je pense que c’est là où ils sont les plus heureux, dans cet environnement à parler basket. Le basket est leur zone de confort ».