À Denver, Vlatko Cancar est prêt à faire le job, même sans étincelles

Avis aux fans des Nuggets : si vous imaginiez récupérer un joueur aussi électrisant que Luka Doncic avec son compatriote, Vlatko Cancar, vous vous trompez. Ce dernier le reconnait lui-même : « Je ne suis pas un joueur spectaculaire ou flashy. Je serai le joueur qui fera son boulot et aidera l’équipe du mieux possible ».

Les fans en pourront en juger cette année. Deux ans après avoir été drafté par les Nuggets en 49e position, et accessoirement d’avoir remporté le championnat d’Europe avec la Slovénie, Cancar (prononcez « Tchantchar ») va démarrer sa carrière NBA dans quelques semaines.

Arrivé de Burgos, en Espagne, où il s’est montré à son avantage, il explique encore « essayer de se faire au système NBA aussi vite que possible. Mes coéquipiers m’aident beaucoup en ce sens. Je dois aussi m’ajuster au rythme d’un match NBA ».

Pour lui, c’est la différence la plus importante avec le jeu européen, plus lent. « Chaque décision doit être prise plus rapidement », décrit le joueur qui doit faire avec cette « grosse transition ».

Il ne se fait, de toute façon, pas beaucoup d’illusion. Avec son effectif déjà hyper dense, notamment à son poste d’ailier (Juan Hernangomez, Jerami Grant, Michael Porter Jr…), Mike Malone va avoir du mal pour lui trouver des minutes.

« En tant que joueur, mes attentes ne sont pas si élevées », confirme-t-il. « Je vais avancer au jour le jour, entraînement après entraînement. On verra avec le temps où j’en serai. Au niveau de l’équipe, on devrait avoir la même mentalité, prendre match après match. Rester unis et bien sûr espérer qu’il n’y aura pas de blessure ».

À 22 ans, ce surdoué des langues (il parle anglais, espagnol, italien et slovène, avec ses digressions croate, serbe et bosnienne) au sourire communicatif va profiter de cette équipe du haut de tableau pour apprendre.

https://www.youtube.com/watch?v=DI61yPJo5hI