Super Mario fait tomber les Wizards

La rencontre démarre sur un rythme faible, le manque d’enjeu n’aidant pas les deux équipes. Mais certains joueurs essayent de tirer leur épingle du jeu, dont Luke Kornet qui colle deux contres à Thomas Bryant, qui lui répond par un alley-oop initié par Bradley Beal (9-6). Mario Hezonja poursuit sa pige à la mène, et malgré quelques pertes de balles, l’ancien joueur du Magic semble plutôt à l’aise dans ce rôle.

Après avoir distillé quelques passes, le Croate se met à planter quelques floaters et voici les Knicks en tête (18-11). Dennis Smith Jr revient sur le parquet, et les locaux prennent leurs aises en attaque, au grand désespoir de Scott Brooks, qui voit ses joueurs prendre l’eau de toutes parts à force de ne pas respecter le plan de jeu. Bradley Beal manque de se casser le cou sur un dunk monstrueux sur la tête de trois Bockers, mais ce sont bien les locaux qui sont devant après douze minutes (29-23).

Tomas Satoransky retrouve le terrain pour essayer de remettre les siens sur les rails, et les effets sont immédiats. Six points de suite, puis une belle passe pour Chasson Randle qui convertit à mi-distance, et les Wizards sont à une possession de New York (38-36). Mais Henry Ellenson veut un nouveau contrat pour rester dans la ligue, et il prend tous les tirs ouverts qui se présentent. Il les réussit, et il voit son coéquipier John Jenkins suivre son exemple.

Ian Mahinmi joue ses premières minutes du soir, Jeff Green (19 points en première période) étale toute sa palette offensive et les Wizards passent devant (48-46). Mario Hezonja retrouve la mène après la sortie de Dennis Smith Jr, harangue les siens pour jouer plus vite, et faire courir les Wizards un peu plus. Malgré les envies de l’ancien du Barça, les Knicks rentrent aux vestiaires avec quatre points de retard (56-52).

Mario met son costume de super héros

Les visiteurs ont pris la mesure du match, et les hommes de Brooks sont en confiance. Mais Hezonja est inspiré, et il remet les siens à égalité au tableau d’affichage sur un tir de loin (64-64). Même si Bobby Portis fait n’importe quoi en attaque, les Wizards prennent quatre possessions d’avance par un brillant Satoransky et un solide Bryant (82-70). Coach Fizdale prend un temps-mort, et il décide de faire confiance au trio très offensif Dotson-Jenkins-Smith Jr pour redonner de l’énergie aux siens.

Le meneur tchèque démontre toute sa science et sa superbe lecture de jeu, et il porte son équipe. Jenkins, un ancien Wizard, veut se montrer, et il marque du parking. Portis continue de forcer et de se prendre pour Reggie Miller, mais heureusement pour lui, ses mauvais choix n’empêchent pas son équipe de faire la course en tête (89-79).

Parfaitement exécutés par Kornet et Smith Jr, les systèmes de coach Fizdale font mouche en ce début de dernier quart, et ses joueurs reviennent à une possession (95-93) ! Les Bockers jouent à un niveau rarement atteint tout au long de cette saison pénible, et sur un nouveau dunk ligne de fond de Hezonja, ils égalisent à trois minutes du terme (103-103).

Les deux formations jouent de manière libérée, et ça donne un spectacle agréable. Mario Hezonja chambre le banc adverse et poursuit son très bon dernier quart-temps en plantant une nouvelle banderille de loin : le Garden est en feu ! Une nouvelle fois balle en main, « Super Mario » termine le travail de la ligne des lancers-francs et permet à son équipe d’arracher un succès au courage (113-110).

https://www.youtube.com/watch?v=Bn8Bnv_GOoI

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.