Pascal Siakam s’amuse avec les Knicks

Les Raptors jouent sur un faux rythme lors des premières séquences de la rencontre, mais arrivent à prendre un contrôle rapide des débats. Green, par deux fois, puis Lowry, permettent aux Canadiens de prendre l’avantage au tableau d’affichage (12-8). Seul Emmanuel Mudiay joue à son niveau côté Bockers pour l’instant, et Hezonja se prend pour Michael Jordan, en vain.

Toronto sans forcer

Coach Fizdale prend un premier temps mort, son équipe fait tout à l’envers. Ses ouailles n’y arrivent toujours pas, et Toronto met son jeu en place très (trop) tranquillement (22-10). Fred VanVleet est en forme malgré un bandage au pouce gauche, et il bombarde longue distance. Nick Nurse fait entrer sa seconde unité, et les siens concluent ce premier quart avec un bon matelas d’avance (30-18).

Ces Knicks ont décidément de la ressource sur de courtes séquences, et Dotson, puis Robinson montrent de belles choses pour réduire l’écart rapidement. À longue distance, puis près du cercle, Dotson permet aux siens de revenir à sept longueurs (34-27). Mais Serge Ibaka cuisine Jordan, puis Robinson pour remettre de l’ordre dans la maison de la franchise d’Ontario. Siakam lui donne un gros coup de main en défense, tout en se montrant efficace en attaque (44-29). Le duo africain des Raptors fait un bien fou à son équipe, et David Fizdale est obligé de prendre un nouvel arrêt de jeu.

En face, Emmanuel Mudiay tente des choses, mais ses coéquipiers ne sont pas dans le coup, et les Knicks rejoignent les vestiaires avec un retard déjà inquiétant (55-36).

Pascal Siakam, le maillon (très) fort

La second période démarre comme la première s’est terminée : par une mainmise des Raptors sur la partie. Pascal Siakam poursuit sur la lancée de sa superbe saison et fait tourner en bourrique les locaux, qui n’arrivent pas à le contrôler (63-41). Mario Hezonja essaie de jouer les sauveurs de la nation, mais le Croate fait plus d’erreurs qu’autre chose jusqu’à présent. Sur un nuage, Siakam fait un énorme travail, au four et au moulin, pour que les siens restent en mode « croisière » (72-50).

Mitchell Robinson peut montrer les muscles sur deux alley-oops de suite, mais son équipe frôle une nouvelle fois le ridicule. Après 36 minutes, la franchise canadienne maintient son avance avec un 3-points au buzzer de Norman Powell (86-64).

Un garbage time qui porte bien son nom

Malgré ce joli matelas d’avance, Nick Nurse décide de laisser une grande partie de ses cadres sur le parquet. La marathonien Siakam poursuit son clinic des deux côtés du terrain, pour ridiculiser un peu plus les locaux (97-70). David Fizdale ne sait plus quoi faire sur son banc, et il assiste désormais à une pluie de 3-points.

Finalement, Nick Nurse décide enfin de vider son banc et le garbage time ressemble à un mauvais show down de la G-League, avec des passes qui finissent en tribunes et de tirs ratés (109-80). Jeremy Lin soigne ses statistiques, et le Québécois Chris Boucher en profite pour se dégourdir les jambes. Les fans peuvent s’extasier sur un nouvel alley oop de Mitchell Robinson, mais les Knicks prennent une nouvelle claque au Garden (117-92).