Rip Hamilton, John Kuester : de mal en Pis… tons

On doute sincèrement que ces deux-là arrivent à se rabibocher un jour. Depuis plus de deux semaines, Rip Hamilton est cloué sur le banc. L’arrière et son coach, John Kuester, ne se parlent plus. Le club expliquait à demi-mots vouloir éviter une blessure avant un transfert autour de Carmelo Anthony.

Mais depuis l’annulation des discussions entre les Nets et les Nuggets, John Kuester ne peut plus utiliser cette excuse et doit désormais composer avec son vétéran.

Mais alors que tout le monde loue ses qualités de tacticien, il semble qu’il ne soit pas très à l’aise dans les ressources humaines. Samedi, pour briser la glace, il a ainsi demandé à parler à Richard Hamilton… via le chef de la sécurité.

Une manœuvre extrêmement maladroite que n’a pas compris le joueur.

« Je me suis senti offensé qu’il envoie Jerry [Jerry Hendon, le chef de la sécurité] au lieu de venir lui-même ou d’envoyer un assistant coach. Je peux vous dire que Jerry n’était pas à l’aise du tout et j’ai dit non. »

Surtout que Kuester a envoyé son chef de la sécurité quelques secondes à peine avant le début de la mise en place tactique précédant le match face aux Suns. Bref, les pires dispositions possibles.

Après le match, il expliquait pourtant avoir fait un geste vers son arrière.

« Nous avons fait un geste et une chose importante est qu’il est dans l’équipe maintenant, » avait-il expliqué. « Nous savons ça et nous sommes allés le voir. »

Entre un groupe de vétérans champions et désormais obligés de s’adapter à une période de reconstruction et un coach pas vraiment à l’aise dans la gestion des ego, les Pistons semblent de plus en plus minés par une guerre interne. A part un trade rapide de Rip Hamilton, on ne voit pas comment cela pourrait se terminer.