À Washington, Portis aide

La NBA ne doit pas tenir les stats des premières minutes jouées sous un nouveau maillot, mais il est difficile de faire mieux que Bobby Portis. À peine arrivé à Washington, l’ancien Bull s’est immédiatement lâché avec un 6/6 aux tirs en moins de six minutes pour atteindre les 16 points à la fin du premier quart-temps face aux Cavaliers. Des tirs dans toutes les positions, en première intention ou après un pick-and-roll, ou sur du jeu de transition.

« Dès que je suis arrivé ici, j’ai ressenti de l’affection. Tout le monde m’a souhaité la bienvenue » a réagi Bobby Portis après le match. « Tous mes coéquipiers et les coachs voulaient que je sois moi-même. Le conseil était simple : N’essaie pas de faire des trucs. Joue et sois toi-même. Et c’est ce que je suis. »

À ses côtés, Jabari Parker a aussi fait de très bonne choses dans un rôle inattendu de facilitateur. Critiqué pour son individualisme, il s’est mis au service de ses coéquipiers pour approcher le triple double : 7 points, 11 rebonds, 9 passes, mais aussi 3 interceptions.

Quant à Bobby Portis, il en a remis une couche en fin de match quand Cleveland a recollé au score. Là encore, un coup de chaud sur quelques minutes, en variant les plaisirs, avec des drives puissants et des shoots de loin pour finir avec 30 points en 27 minutes. « J’ai vraiment été surpris de la manière avec laquelle Bobby et Jabari se sont fondus dans la masse » a reconnu Bradley Beal. « C’était quasiment du basket libre, et c’est comme ça qu’on joue. »

Quant à Scott Brooks, il résume ce premier match de Bobby Portis par un : « Super pioche. Et c’est un euphémisme ».