Nicolas Batum s’explique sur sa discrétion en attaque

S’il n’a jamais été un scoreur forcené, Nicolas Batum avait l’habitude de prendre sa dizaine de shoots par match pour conclure ses saisons entre 11 et 15 points de moyenne depuis plusieurs années.

Sauf que cette saison, Batum est particulièrement discret. La preuve, il n’affiche que 9.1 points de moyenne (pour moins de huit tirs par match) et il a déjà terminé huit rencontres à cinq points ou moins. Dans les colonnes de L’Équipe, l’ancien joueur de Portland a justifié ce début de saison très moyen.

« C’est sûr que ce n’est pas la saison la plus simple. Ce n’est pas que j’ai du mal, c’est qu’on ne me demande pas forcément ce qu’on a pu me demander ces dernières années. Avant, j’étais vraiment dans la création. Là, je suis plus en poste 3, dans un rôle de joueur autour de ça. Je suis aussi plus en mode défense. Ce n’est pas la même chose, ce n’est pas le même rôle, mais tant qu’on gagne… »

Ce n’est pas totalement le cas puisque les Hornets n’ont remporté que 14 matches sur 29, mais c’est suffisant pour être actuellement septième à l’Est. Mais un Batum plus près de ses standards de 2016 et 2017 (14.9 et 15.1 points) ne serait-ce pas un plus pour Charlotte ? « Oui, je pourrais être plus agressif. Mais ce n’est pas ce qu’on me demande de faire et je n’ai jamais été le plus grand joueur de un-contre-un de l’histoire. »

L’ailier des Bleus ne peut chasser son naturel.

« J’ai toujours été un peu trop obéissant et fait passer l’équipe avant moi. Cela a peut-être été mon plus gros défaut dans ma carrière, on me l’a souvent reproché. Mais je ne vais pas aller pleurer parce que je ne prends pas quinze tirs par match. »

Les yeux fermés, on croirait entendre Boris Diaw…

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