Face à des Clippers accrocheurs, Anthony Davis préserve l’invincibilité des Pelicans

Avec 140 points de moyenne depuis le début de la saison, les Pelicans nous avaient habitués à mieux. Cette nuit, avec une adresse lointaine fuyante, les hommes de la Nouvelle-Orléans ont dû se contenter de beaucoup moins offensivement mais la victoire est tout de même au bout face à des Clippers accrocheurs (116-109). L’homme du match, as usual, s’appelle Anthony Davis (34 points, 13 rebonds et 5 contres), et l’info principale, c’est que son équipe reste invaincue et réalise son meilleur début de saison depuis 2010 ! 

Scorer 27 points à l’issue d’un premier quart-temps n’a, a priori, rien d’infamant. Pas chez les Pelicans qui, avant cette nuit, n’avaient pas encore terminé la moindre période de 12 minutes… avec moins de 30 points inscrits. Ce qui « cloche » pour NOLA ? L’adresse lointaine n’est tout simplement pas au rendez-vous. À l’image d’un Nikola Mirotic qui marchait sur l’eau depuis le début de saison. Ce soir, la plupart de ses tirs font gamelle (il termine tout de même avec un solide double-double) et son équipe rate sept de ses huit premières tentatives de loin.

Pas d’envolée au score donc face à des Clippers appliqués. Si Avery Bradley est encore à la peine avec son tir (1/8), son chien de garde jumeau Patrick Beverley touche à tout, au point de finir meilleur rebondeur de son équipe, aux portes du triple double. Pour compléter le « backcourt » défensif, la paire Gallinari-Harris fait encore le travail en attaque avec 50 points à eux deux. À l’intérieur, Doc Rivers se passe rapidement de Gortat, mais Marjanovic passe lui aussi rapidement à la trappe après un « drive » concédé à Mirotic. Les intérieurs mobiles des Pelicans font des dégâts. Le Clipper Harrell envoie tout de même un message à Anthony Davis en le contrant à deux reprises sur une même action, chose rare, pour clore une première période équilibré (59-62).

La maladresse totale de Jrue Holiday, compensée par une grosse activité générale, n’empêche pas les locaux de creuser un premier écart conséquent dans le troisième quart-temps (84-70). Lou Williams, premier représentant d’un banc très productif (45 points), vient alors à la rescousse. La rencontre peut basculer dans un sens comme dans l’autre dans le final. Mais la plupart des « 50/50 balls » sont favorables aux Pelicans. Ces derniers, patients en attaque, jouent intelligemment les « matchups » favorables. Davis et Mirotic s’imposent ainsi facilement face aux joueurs de plus petite taille.

Face à Gallinari non plus, « AD » n’a aucun problème pour enchaîner « spin move » puis le « floater ». C’est encore lui qui, sur une bonne fixation de Holiday, envoie le tir à 3-points qui fait mal aux Clippers, avant que Payton, laissé seul, ne double la mise du même endroit. Troisième victoire en autant de rencontres pour la troupe de Davis, qui regrettait la maladresse aux lancers-francs de son équipe, mais a apprécié les efforts défensifs de son équipe.

Ses Pelicans (3-0) peuvent enchaîner vendredi avec la réception des Nets. Les Clippers (2-2) rendent visite aux Rockets le même soir.