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Le MVP de la nuit : Jaylen Brown, le Monsieur Propre de Boston

Que les fans des Celtics se rassurent, la cuisse de Jaylen Brown va bien. Et même très bien à la vue de sa performance de cette nuit dans la cinquième et dernière manche de la demi-finale de conférence face aux Sixers. Une performance presque parfaite avec 24 pts à 10 sur 13 aux tirs, qu’il complète de 4 rebonds, 2 passes et 2 contres.

Difficile de dissocier Jaylen Brown de son « jumeau » Jayson Tatum (25 pts, 4 pds, 3 rbds), mais ce qui nous a impressionné chez l’arrière-ailier des Celtics, c’est sa facilité et sa maîtrise. Il n’est qu’en deuxième année et pourtant « le jeu a ralenti » pour lui, pour reprendre une expression chère aux Américains.

À nouveau titulaire après avoir débuté deux rencontres sur le banc, il a enfoncé J.J. Redick physiquement, ajoutant une adresse longue distance de plus en plus en évidente. Par la force des choses, Jaylen Brown ne refuse plus des tirs, et il maîtrise désormais le catch-and-shoot. Ce n’est pas un shooteur naturel mais on ne peut plus le laisser seul derrière la ligne à 3-points car il fait mouche.

Et lorsqu’on l’interroge en conférence de presse sur sa performance, il prend simplement cette qualification comme une nouvelle leçon de vie. Son équipe a traversé tant d’embûches… elle est repartie au combat avec 11 nouveaux joueurs… elle compose sans ses deux meilleurs joueurs (Kyrie Irving et Gordon Hayward)… Marcus Smart et lui ont été blessés… et pourtant, Boston atteint à nouveau la finale de conférence.

Difficile de parler de Jaylen Brown sans évoquer aussi sa défense. Il a encore été exemplaire par son envergure, sa lecture des écrans et sa dimension physique, et on sait déjà qu’il devra s’occuper de LeBron James au prochain tour. Peut-être que c’est lui qui détient la clé de la prochaine série, même si en conférence de presse, il insistait sur le rôle de Brad Stevens pour sa capacité à préparer ses joueurs et à les placer dans les meilleures conditions.

Rappelons enfin que Jaylen Brown n’est que « sophomore » alors qu’il donne l’impression d’avoir cinq ou six ans de NBA derrière lui, et c’est sans doute ce qui est le plus effrayant… pour ses adversaires.

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