Les Celtics effacent un déficit de 22 points pour enfoncer les Sixers !

Qui aurait pu imaginer en milieu de deuxième quart-temps que Boston aurait une chance de s’imposer ? Même en connaissant sa fameuse résilience, la franchise était tout simplement dépassée par la bande à J.J. Redick (23 points), dans le jeu comme dans l’envie.

Et puis les Celtics sont revenus, comme d’habitude, retrouvant leur jeu et leur envie pour finalement maitriser Philly dans le money time. Rozier, Smart et Tatum marquent tous les trois une vingtaine de points, Jaylen Brown en met 13 pour son retour, quand Ben Simmons déjoue lui complètement : 1 point, 7 passes, 5 balles perdues en 31 minutes et un +/- de -23. A l’arrivée, Boston s’impose 108-103 pour mener 2-0 dans la série. Jamais les Celtics n’ont perdu une série lorsqu’ils ont gagné leurs deux premiers matches. A Philly de faire mentir les statistiques…

Une histoire de momentum

Dans un début de match à 100 à l’heure, les deux équipes ont du mal à marquer leurs paniers faciles si ce n’est J.J. Redick, qui inscrit les 8 premiers points de la partie. Temps-mort Brad Stevens, et bonne nouvelle pour Boston : Jaylen Brown entre en jeu, le sophomore dunke sur sa deuxième action histoire de rassurer et ravir le Garden. Mais grâce aux 7 points de Belinelli et un 11-2, les Sixers conservent facilement les rênes de la partie : les C’ sont à -9 au tableau d’affichage comme dans la colonne des rebonds (31-22).

Boston continue de payer sa nonchalance et ses gros oublis, encaissant un 7-2 pour se retrouver maintenant à -17. Brad Stevens prend un temps-mort qui ne change rien : Philly enchaîne un 5-0 pour passer à +22… Les C’s se relancent avec le revenant Greg Monroe mais Robert Covington a retrouvé son adresse à 3-points et plante deux banderilles en plus de ses interceptions et ses contres. Au moins, les locaux ont retrouvé leur niveau de jeu et d’intensité, et finissent par enchainer un 7-0 pour revenir à -12. Puis Smart marque de loin, Brown aussi, Rozier à son tour en transition, et Brown claque un alley oop en contre-attaque : avec un 18-3, les C’s ne sont plus qu’à 5 points à la pause ! Surréaliste !

Des Celtics solides

Heureusement que J.J. Redick est là côté Philly : l’arrière enfile deux nouveaux 3-points pour reprendre la tête quand Boston égalise. Mais la franchise finit par passer devant, pas freinée par un temps-mort de Brett Brown : les Celtics construisent lentement une petite avance à la faveur d’un 9-0 (74-66). Le duo Embiid/Belinelli conclut bien la période pour les Sixers, qui ne pointent qu’à 4 points (79-75).

Sursaut confirmé avec un super McConnell (+/- de +16) – bien plus intéressant qu’un Ben Simmons emprunté et inoffensif – qui enchaîne 4 points et un rebond offensif pour offrir un 3-points à Covington : les Sixers repassent devant… pour quelques secondes puisque Morris marque à 3-points et Brown écrase un gros dunk (86-82). Temps-mort immédiat, payant : Embiid et RoCo plantent de loin pour passer à +3. Temps-mort immédiat, de l’autre côté.

Les C’s sont les premiers à frapper dans le money time du money time, avec deux 3 points de suite de Morris puis Rozier. Le meneur envoie ensuite Tatum au alley-oop pour un nouveau coup de bambou : Boston est à +6 à 2 minutes de la fin. Revenus à -3 à 30 secondes de la fin, les Sixers décident de ne pas faire faute et Horford va sceller la victoire des siens avec un layup. 2-0 pour les Celtics !

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.