Sixers – Knicks : T.J. McConnell voit triple !

Philadelphie remporte un 10e succès de suite dans son antre (108-92) face à une équipe de New York qui a résisté pendant trois quart-temps. Joel Embiid (17 points et 6 rebonds) n’a pas eu à forcer son talent ce soir, et il a pu compter sur un Dario Saric (24 points) toujours aussi efficace, et sur un TJ McConnell héroïque, auteur de son premier triple double de sa carrière avec 10 points, 11 passes décisives et 10 rebonds. La défaite des Pistons sur son parquet permet à Philly de conforter sa 8e place au classement, mais les hommes de Brett Brown peuvent même se permettre de regarder plus haut dans la conférence Est.

Sans forcer leur talent, les 76ers dominent ce début de rencontre. Ben Simmons gère le tempo à la perfection pendant que Dario Saric s’occupe d’alimenter la marque. New York tente de réagir, mais les hommes de Jeff Hornanek jouent sur un faux rythme, et Philly en profite donc pour prendre les devants (18-9). Les changements opérés par le staff newyorkais ne changent pas la donne pour l’instant. Seul Beasley répond présent côté Knicks, mais c’est insuffisant pour enrayer la machine Sixers. Après 12 minutes, l’écart est de 10 points (31-21).

Les Sixers jouent à l’envers dans ce second quart-temps

Le retour d’Enes Kanter (17 points et 13 rebonds) gêné par les fautes, fait énormément de bien à New York. L’intérieur turc montre la voie à ses coéquipiers en contenant très bien Joel Embiid. Offensivement, c’est Tim Hardaway Jr qui s’occupe de ramener les Knicks dans ce match (38-35). Saric continue de porter Philly sur ses épaules dans ce second quart-temps, mais les hommes de Brett Brown ont perdu en qualité et en fluidité de jeu.

Coupables d’erreurs inhabituelles en attaque, ils peinent aussi à stopper des New Yorkais revigorés (46-45). Très loin du niveau affiché lors de ses dernières sorties, Philadelphie mène quand même à la pause, mais Embiid et sa bande sont à portée de fusil (57-55).

Covington enflamme la salle

La pause a fait du bien aux Sixers qui démarrent ce 3ème quart-temps avec une intensité retrouvée. J.J. Redick profite des bons écrans posés par ses coéquipiers pour se chauffer le bras (67-57). Mais New York, mal rentré dans sa mi-temps n’abdique pas pour autant. Kanter d’un panier bonifié puis Beasley (22 points) de façon très aérienne ramènent New York dans ce match (73-73).

Moment choisi par Robert Covington pour enflammer le Wells Fargo Center. L’ailier des Sixers inscrit 8 points consécutifs dont notamment un énorme poster sur Michael Beasley (83-75). Les fans sont en furie et Joël Embiid ne se prive pas pour se moquer de son adversaire tandis que les Sixers attaquent le dernier quart-temps avec 7 points d’avance (86-79).

McConnell mérite son ovation

La confiance est de retour du côté des Sixers. Quand cette équipe est en mesure de courir et de mettre en place son jeu de transition, elle devient redoutable. A la baguette, TJ McConnell est prodigieux dans ce dernier quart-temps. « White Iverson » s’applique à trouver ses coéquipiers quand ils sont seuls, mais il prend aussi ses responsabilités quand son équipe en a besoin. Par deux fois, Saric à longue distance punit la défense de Gotham.

Finalement, les Knicks rendent les armes dans une fin de match qui voit McConnell réussir son premier triple double de sa carrière en NBA. En sortie de banc ! Ses coéquipiers et les fans lui réservent une ovation méritée, et il aura été l’homme de ce dernier quart-temps (108-92).

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.