Andray Blatche traite son coach de menteur mais joue !

Les Wizards ont un sérieux problème avec la discipline. On ne va pas revenir sur l’affaire Arenas mais déjà, à l’époque, il a fallu que la NBA prenne en mains les choses pour que l’Agent Zero soit suspendu.

Mais apparemment les dirigeants n’ont pas retenu la leçon, comme le prouve leur gestion de l’affaire Blatche. C’est plutôt édifiant…

Rappel des faits :

– mardi soir, après seulement 7 minutes de jeu face à Charlotte, Flip Saunders décide de laisser son meilleur joueur actuel sur le banc parce que ce dernier refuse d’entrer en jeu pour défendre.

« Andray n’a rien voulu entendre [des consignes] expliquait Flip Saunders. Je lui ai dit : « Si tu ne reviens pas et ne discute pas avec nous, si tu ne veux pas être coaché, tu ne va pas jouer ». Trois fois les assistants sont allés auprès de lui pour discuter, il a dit qu’il ne voulait pas jouer. En 15 ans de carrière je n’ai jamais vu une chose comme ça. »

– mercredi, sur une radio locale, Blatche donne sa version des faits et il traite Saunders de menteur.

« Ce qu’il a dit en conférence de presse est un bon gros mensonge. Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas écouter les consignes ou que je ne voulais pas jouer. Franchement, qui ne voudrait pas jouer ??? Si je ne voulais plus jouer, j’aurais défait mes lacets et je serais rester assis à ne rien faire. Je ne comprends pas pourquoi il a dit ça. On m’a reproché de prendre des tirs mais pas de mal défendre. J’étais fâché après moi aussi. Mais à aucun moment, je n’ai dit que je ne voulais plus jouer ».

– toujours mercredi est prévue une réunion entre le joueur et son coach. Mais c’est son assistant, Randy Wittman qui discute avec Andray Blatche. Et c’est Blatche qui raconte :

« Apparemment, Flip avait mal à la tête et c’est Randy qui est venu me parler. Lors du repas avec les joueurs, on m’a demandé de m’excuser auprès des joueurs. J’ai refusé tout simplement parce que je n’ai pas le sentiment d’avoir fait quelque chose de mal. Ce qui me dérange, c’est que les entraîneurs n’ont jamais tort. Quand j’ai tort, je le dis, et je m’excuse. Je n’ai aucun problème avec ça. Mais là, je suis désolé, je n’ai rien fait de mal ».

– mercredi soir, face aux Pacers, Andray Blatche joue 39 minutes comme s’il ne s’était jamais rien passé… Avant le match, Washington a annoncé qu’il ne serait pas suspendu et Blatche a simplement déclaré :

« Il y a eu beaucoup de malentendus. Je n’ai pas apprécié ce qui s’est dit sur moi dans les journaux parce que ce n’est mon genre de dire des choses comme ça. Mais il faut aller de l’avant et le temps aidera à effacer cet épisode ».