Donald Sterling clame qu’il n’est pas raciste

Après s’être exprimé dans un magazine, Donald Sterling prend à nouveau la parole sur le scandale provoqué par la diffusion d’une conversation entre sa petite amie V. Stiviano et lui-même. Suspendu à vie, le toujours propriétaire des Los Angeles Clippers dément formellement être raciste dans une conversation avec un ami, rapportée par radaronline.com. Comme la source est un nouvel enregistrement « pirate », certains estiment qu’il s’agit d’un coup monté pour redorer son image…

Morceaux choisis :

« Tu penses que je suis un raciste? » a demandé Sterling à son ami. « Tu penses que j’ai autre chose que de l’amour pour tous les gens ? Non, tu ne penses pas ça. Tu sais que je ne suis pas raciste. »

« J’ai grandi à East L.A…. J’étais directeur d’un lycée là-bas. Je suis juif, et il y avait 50% de noirs et 40% d’hispaniques. Et les gens m’aimaient bien. »

« Comment peut-on penser que je suis raciste après toutes ses années ? Comment peut-on être dans le business de la NBA et être un raciste ? Tu crois vraiment que je demande au coach de recruter des joueurs blancs ou de recruter les meilleurs joueurs ?

Sterling est également surpris par l’attitude de Magic Johnson et de la NBA qui n’ont pas cherché à le contacter.

« Cela me fend le coeur de voir que Magic Johnson, un homme pour qui j’ai tant de respect, n’ait pas essayé de chercher la vérité et de me parler. Personne n’a essayé de me parler. Et je n’ai parlé à personne. Je suis dans ma maison à Beverly Hills. »

Enfin, Sterling a confirmé qu’il ne compte pas se séparer de son équipe sans se battre.

« Aux Etats-Unis, on ne peut pas forcer quelqu’un à vendre ce qui lui appartient. Je suis un avocat, et c’est ce que je pense. Je ne vais pas me laisser marcher dessus sans me défendre. »