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[Power rankings] Los Angeles, nouvelle capitale de la NBA

Les Lakers et les Clippers dominent ce début d’exercice, en compagnie de la meilleure équipe de la saison passée : Milwaukee.

Contrairement à notre course au MVP, qui est hebdomadaire, nous avons choisi de faire un bilan collectif au quart de la saison. Aux États-Unis, on appelle ça le « Power Rankings », et ce Top 10 ne tient pas forcément compte du vrai classement.

Les 30 franchises se rapprochent des 20 matches joués et on commence à y voir beaucoup plus clair sur les forces en présence. Milwaukee surfe ainsi sur la dynamique de la saison passée et les prétendants au trône à l’Est sont les mêmes que la saison passée, avec un petit nouveau déjà très solide : Miami.

Du côté de l’Ouest, comme attendu, la ville de Los Angeles brille tandis que Dallas montre de très belles choses.

1. Milwaukee (18 victoires – 3 défaites)

Meilleure équipe de la saison régulière passée avec 60 succès, la formation de Mike Budenholzer est partie sur les mêmes bases, et même de meilleures bases puisque virtuellement, elle est sur un rythme de 70 victoires ! Le collectif est toujours aussi bien rodé, Giannis Antetokounmpo a encore progressé et le départ de Malcolm Brogdon semble avoir été digéré. Les trois défaites, toutes courtes, ne sont guère inquiétantes (contre Utah, Boston et Miami) et c’est même remarquable que les Bucks aient réussi à atteindre un tel bilan alors que Khris Middleton a été blessé. Le lieutenant du MVP 2019 a manqué sept matches, tous remportés par ses coéquipiers.

La machine tourne à plein régime avec douze victoires d’affilée et dans quelques jours, elle va affronter les deux équipes de Los Angeles. De quoi confirmer son statut de meilleure équipe en saison régulière depuis plus d’un an.

2. Los Angeles Lakers (18-3)

L’arrivée d’Anthony Davis et un LeBron James reposé et motivé sur le plan défensif ont transformé les Lakers. L’alchimie entre les deux All-Stars est presque parfaite. L’équipe a retrouvé une défense solide et l’apport de Dwight Howard et JaVale McGee au poste de pivot est précieux. Tout n’est pas parfait, mais c’est sérieux et cohérent.

Avec une série de sept, puis de dix victoires, les Lakers réalisent leur meilleur début de saison depuis dix ans. Néanmoins, il faut souligner que le calendrier n’était pas le plus ardu. On en saura davantage sur les ressources profondes de cette formation pendant le mois de décembre, même si la victoire à Denver est un bel indicateur.

3. Los Angeles Clippers (16-6)

Les premières semaines de l’autre franchise de Los Angeles sont aussi excellentes que trompeuses. Paul George a manqué les onze premiers matches, Kawhi Leonard est souvent ménagé et les deux stars n’ont pas un seul entraînement commun dans les jambes !

Sans oublier que les Clippers ont eu l’avantage de jouer déjà treize matches au Staples Center. Doc Rivers doit encore affiner son collectif. Comme l’attaque, la défense demande toujours des réglages. Une certitude tout de même : les promesses affichées sur certaines séquences font déjà peur à toute la ligue, et l’équipe a souvent montré qu’elle ne serait pas facile à manœuvrer, notamment lors de ces fins de match où elle a su serrer le jeu.

4. Toronto (15-5)

Kawhi Leonard parti, comment les Raptors allaient-ils se comporter ? Les rapides blessures de Kyle Lowry, Serge Ibaka et Patrick McCaw laissaient craindre le pire, mais le collectif mis en place par Nick Nurse est très costaud. Il est porté par un Pascal Siakam qui aurait encore une belle tête de « Most Improved Player » cette saison et qui s’impose comme un indéniable All-Star.

Les joueurs de complément ont profité des absences pour gratter du temps de jeu puis prendre confiance. Et la défense est inventive et très efficace sur les superstars. Vu les conditions, le champion en titre ne pouvait pas mieux commencer la défense de son trophée, et il faudra encore compter sur eux cette saison.

5. Denver (13-5)

Équipe surprise de la saison passée, les Nuggets sont désormais particulièrement attendus. On est donc plus sévère avec eux. Avec le troisième bilan de l’Ouest, il n’y a aucune raison de tirer la sonnette d’alarme et la défense est même la meilleure de la ligue actuellement.

Seulement, l’attaque tousse régulièrement et Nikola Jokic et ses coéquipiers semblent parfois sur pilotage automatique. Il y a eu des grosses victoires (contre Boston ou Houston) mais aussi des défaites plus suspectes (Atlanta, Sacramento, New Orleans). Le bilan est mitigé avec des résultats solides mais un manque de constance.

6. Miami (15-5)

En infligeant leur seule défaite à domicile aux Bucks et aux Raptors ou en découpant les Rockets, le Heat déjà montré qu’il fallait compter sur lui cette saison. Avec son ADN et sa défense, Jimmy Butler s’est parfaitement intégré à ce groupe, sans forcer ni trop en faire.

Il a notamment laissé la place aux rookies Kendrick Nunn et Tyler Herro, qui ont illuminé le début de saison. Il y a encore de la marge puisque Miami s’est surtout incliné face à des grosses écuries comme les Lakers, les Nuggets, les Rockets ou encore les Sixers. Les Floridiens semblent encore un ton en dessous des favoris mais le collectif mis en place par Erik Spoelstra, et leur dynamique défensive peut leur permettre de faire tomber n’importe qui.

7. Boston (14-5)

Avec dix victoires d’affilée après la défaite inaugurale contre les Sixers, les Celtics avaient réalisé le démarrage le plus impressionnant de la ligue. L’épisode Kyrie Irving enterré, Boston a retrouvé un équilibre collectif semblable à celui des playoffs 2018. La marque est bien répartie et seule la blessure de Gordon Hayward a terni ce tableau.

Comme Miami, si cette formation celte est jeune et robuste, elle affiche des manques quand il faut gravir des monts un peu élevés, avec notamment un manque de taille sous le cercle qui oblige les extérieurs à être très agressifs sur les ailes, ce qui se paye parfois.

8. Philadelphie (15-6)

Il y a encore trois semaines, les Sixers auraient été éjectés de ce Top 10 et auraient rejoint le groupe des déceptions. Les souci sont nombreux : un Joel Embiid encore sur courant alternatif, un Ben Simmons qui n’est toujours pas une menace de loin ou un Tobias Harris fâché avec son shoot extérieur.

Depuis, sans que tout soit réglé pour autant, il y a eu un redressement certain. Les troupes de Brett Brown ont été bien bousculées cet été avec un effectif chamboulé, il faut donc encore laisser du temps à cette formation. Les recrues ne déçoivent pas et quand les Sixers se mettent à défendre, ça devient très fort. Comme Miami, Philly est encore invaincu à domicile. C’est important en prévision des playoffs…

9. Dallas (14-6)

Les Mavericks ont les défauts de leurs qualités. Luka Doncic scintille, avec ses triple-double et ses paniers importants dans un effectif plus intéressant qu’on ne le pensait, mais il est tout de même isolé. Son comparse Kristaps Porziņgis, censé formé avec lui un des duos les plus puissants de la ligue, n’est pas encore totalement entré dans sa saison, même si ce qu’il réalise est plutôt intéressant après vingt mois sans jouer.

Dès que la défense adverse parvient à faire chuter le pourcentage de réussite de la pépite slovène, les Texans manquent encore de solution. Cette trop grande dépendance sera fatale si elle reste trop affirmée.

10. Houston (13-7)

S’il y a bien une équipe accro à son meilleur joueur, c’est bien Houston. La greffe avec Russell Westbrook n’offre pas encore les résultats espérés et Mike D’Antoni est revenu à la formule de la saison passée : balle à James Harden et place à l’artiste. Les défenses ciblent en conséquence le MVP 2018 et lui collent deux défenseurs sur le dos.

La réussite de la saison des Rockets tiendra donc dans la capacité ou non de ses coéquipiers à marquer ses shoots ouverts. Au milieu de ce basket minimaliste, Clint Capela se démène au rebond et fait un remarquable travail dans l’ombre, alors que la défense des premiers jours était catastrophique. Ce style de jeu tiendra au moins la route en saison régulière et Houston ne peut que prier pour que James Harden ne se blesse pas.

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