Les Knicks répondent aux commentaires de Kevin Durant sur la franchise

« Tout ce que je sais, c’est que chaque jour, quelqu’un d’extérieur à la franchise parle de nous et j’en suis flatté ». David Fizdale dit sans doute vrai sur la capacité qu’ont les Knicks, en tant que franchise, à attirer les commentaires extérieurs. Y compris lorsqu’ils ne sont pas particulièrement flatteurs, à l’instar de ceux de Kevin Durant il y a quelques jours. Selon ce dernier, « les Knicks, en ce moment, ce n’est pas cool ».

« C’est une opinion », relativise le coach new-yorkais. « J’adore les gars qui ont voulu venir ici. On a récupéré sept gars qui voulaient vraiment intégrer les Knicks, voilà sur quoi je me concentre ». Le coach fait référence aux nombreuses signatures de la dernière free agency.

La plus marquante et onéreuse de ces arrivées n’est autre que Julius Randle. Ce dernier livre forcément une toute autre analyse que Kevin Durant, free agent comme lui l’été dernier. L’ancien Pelican se dit aujourd’hui très à l’aise avec l’uniforme bleu et orange des Knicks sur le dos. « C’est un rêve qui devient réalité pour moi. Chacun a sa propre opinion et je le connais. Je ne crois franchement pas qu’il l’ait dit comme une insulte. Je me sens cool chaque jour dans ce centre d’entraînement et je suis certain que je me sentirai cool vendredi pour la soirée au Garden, en sachant que c’est mon parquet ».

Le mythe Garden toujours d’actualité

Julius Randle donne néanmoins raison à Kevin Durant, dans le sens où il n’était pas assez âgé pour suivre les Knicks de la grande époque, du temps de Patrick Ewing. Pour autant, il connait l’histoire de la franchise.

« C’est notre boulot de la connaître et de connaître les gens qui étaient là avant nous », juge-t-il. « Quand tu rentres au Madison Square Garden en tant qu’adversaire, tu sens que l’énergie est différente de toutes les autres salles. Que tu connaisses l’histoire ou pas, tu sais que c’est quelque chose d’important de jouer au Garden ».

Discours confirmé par Taj Gibson qui se souvient du temps où il jouait à Chicago.

« À chaque fois qu’on revenait ici, on se disait à quel point c’est spécial de jouer au Garden, de jouer les Knicks. Même l’époque où Carmelo Anthony et JR Smith étaient là, on regardait toujours les matches des Knicks ». Au tour de Julius Randle, Taj Gibson et les autres d’être suivis d’un peu plus près.