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Trente franchises, trente questions : les Blazers vont-ils garder le duo Lillard-McCollum ?

Jusqu’à la reprise des entraînements, Basket USA vous propose d’étudier la free agency des 30 franchises NBA à travers une interrogation majeure. Quel sera le rôle de LeBron James aux Lakers ? Comment les Wizards utiliseront Dwight Howard ? Le Jazz peut-il faire mieux sans recrue ? Etc.

On continue de monter dans le classement avec les Blazers, troisièmes de la conférence Ouest. Un classement un brin trompeur pour les joueurs de Terry Stotts, puisqu’ils n’avaient que trois succès de plus que Denver, 9e, mais qui illustre tout de même la belle saison de Damian Lillard et de sa bande. Jusqu’aux playoffs…

Etat des lieux

Car l’année précédente, les Blazers s’étaient qualifiés pour la postseason avec la 8e place à l’Ouest, et un bilan tout juste équilibré (41 victoires pour 41 défaites). On doutait donc que ce groupe puisse faire mieux, surtout que Portland avait dû lâcher son shooteur Allen Crabbe pour soulager ses finances, dans le rouge depuis le fameux été 2016.

La franchise de l’Oregon est ainsi l’une de celles qui a le plus mal géré l’explosion du salary cap, cette année-là, misant plus de 240 millions de dollars sur Allen Crabbe (75 millions sur quatre ans), Evan Turner (70 millions sur quatre ans), Moe Harkless (42 millions sur quatre ans), Meyers Leonard (41 millions sur quatre ans) et Festus Ezeli (15 millions sur deux ans). A posteriori, tout cet argent distribué fait mal (et bloque une partie du salary cap en empêchant de recruter) car aucun de ces joueurs n’a permis à l’équipe de passer un cap. Sans compter qu’ils ont aussi été pas mal touchés par les blessures.

C’est donc en s’appuyant essentiellement sur le duo Damian Lillard – CJ McCollum que Terry Stotts a dû trouver des axes de progression, les bonnes mains de Jusuf Nurkic étant également d’une aide précieuse dans la peinture.

La catastrophe des playoffs…

Obtenir un bilan de 49 victoires pour 33 défaites avec un effectif amoindri est un joli exploit pour les Blazers, qui ont surpris du monde, en se hissant notamment dans le Top 10 des meilleures défenses de la ligue, ce qui n’était pas donné avec son backcourt, petit et pas réputé de ce côté du terrain. Mais le duo Lillard – McCollum a compensé par une grosse agressivité, flirtant souvent avec les limités tolérées par les arbitres, et Portland a donc réalisé une saison régulière presque inespérée.

Oui mais voilà, en playoffs, les manques du groupe ont été clairement affichés par une équipe de New Orleans bien préparée. Damian Lillard volontairement coupé de ses coéquipiers, les Blazers ont manqué d’un deuxième créateur sur le pick-and-roll.

Le résultat, c’est donc une gifle de la part des Pelicans, malgré l’avantage du terrain. Un « sweep » qui fait mal car il illustre à quel point Portland est dépendant de son meneur, quatrième lors du vote pour le trophée de MVP de la saison. Un « sweep » qui interroge aussi sur la façon dont ce groupe peut progresser et être davantage qu’une bonne équipe de saison régulière.

Le duo Damian Lillard – CJ McCollum peut-il vraiment fonctionner ?

Le problème, c’est peut-être que les Blazers ont créé la surprise l’an passé en mettant une intensité défensive de playoffs lors de leur saison régulière, et qu’ils n’avaient donc plus de vitesse supérieure face aux Pelicans.

Mais cela interroge sur la viabilité du duo Damian Lillard – CJ McCollum. Moteur offensif principal des Blazers, le backcourt doit assumer de ce côté du terrain, mais également tenir le choc en face. Les deux ne font pourtant que 1m90 et s’ils sont assez malins pour ne pas être systématiquement dépassés, leur association est tout de même un défi pour Terry Stotts.

On repense ainsi au duo Stephen Curry – Monta Ellis, à Golden State. Dès l’arrivée du « Splash Brother » dans la Baie, en 2009, l’arrière avait clairement déclaré que les deux hommes ne pouvaient pas évoluer ensemble. Les deux faisaient 1m90, n’étaient pas réputés pour être de grands défenseurs et avaient besoin du ballon. Tiens, tiens…

Et c’est donc en transférant Monta Ellis à Milwaukee, pour récupérer un pivot défensif comme Andrew Bogut, que Golden State a équilibré son backcourt, faisant de la place pour Klay Thompson qui pouvait lui compenser les difficultés de son coéquipier en défendant sur le meilleur extérieur adverse, tout en ayant beaucoup moins besoin du ballon. Portland n’a malheureusement pas de Klay Thompson dans son effectif mais elle a décidé de recruter cet été quatre arrières (Seth Curry, Nik Stauskas, Anfernee Simons et Gary Trent Jr.) via la Draft et la free agency car l’équipe a besoin de trouver d’autres ressources offensives.

A-t-elle besoin de transférer Damian Lillard ou CJ McCollum pour équilibrer son backcourt ? Sur le principe, c’est possible, mais difficile de voir une contrepartie qui permettrait vraiment à l’équipe de passer un cap. On peut ainsi imaginer qu’un joueur comme Patrick Beverley collerait mieux avec CJ McCollum, et qu’un Josh Richardson irait plutôt bien avec Damian Lillard.

Si Portland peut mettre la main sur un profil de ce genre, en compagnie de choix de Draft, l’option devra être envisagée. Même s’il paraît difficile de faire changer ce groupe de dimension par un mouvement de ce type car le reste de l’effectif reste modeste, et Portland tire vraiment le maximum de son potentiel grâce à son duo d’arrières…

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