Pariez en ligne avec Unibet
  • ORL1.09CHA6.5Pariez
  • WAS3.95HOU1.22Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Roman de l’été : « Allen Iverson, Not A Game » (6)

C’est désormais une tradition sur Basket USA : chaque été et chaque hiver, nous vous proposons la lecture d’extraits d’un livre en rapport avec le basket américain.
Pour cette intersaison 2018 – et après le triptyque Phil Jackson/Michael Jordan/Dream Team, Basket USA feuillette « Allen Iverson, Not A Game », la biographie que Kent Babb a consacrée au génial arrière de Philadelphie MVP de la Ligue en 2001.
On prévient ses fans : ça dépote, car ce bouquin évoque sans fard les épisodes glorieux comme les périodes plus sombres. Bonne lecture !

Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

Quatrième partie

Cinquième partie

Très vite, environ deux cents personnes venues le soutenir ont marché main dans la main en rangs de quatre ou cinq. Elles sont parties de l’Eglise baptiste de Queen Street puis se sont arrêtées au tribunal d’Hampton et ont chanté « We Shall Overcome » (1). Elles ont dénoncé le tribunal d’Hampton, ce qui s’y était passé et y avait été validé, considéré comme un symbole d’injustice raciale. Plusieurs dizaines de personnes ont participé à un autre rassemblement organisé par la Nation of Islam. D’autres ont eu des idées différentes. Peu après la sentence, Butch Harper, le coach des enfants, a reçu un appel d’un jeune qui avait grandi avec Allen Iverson. Le jeune homme lui a dit qu’ils étaient plusieurs ; que le temps était venu de prendre des mesures radicales ; qu’ils allaient s’en charger bientôt ; qu’ils allaient brûler la maison du maire.

Dans un premier temps, Iverson a disparu à l’intérieur de la prison d’Hampton, un bâtiment à deux étages dont les fenêtres donnaient sur un cimetière. Ensuite, il purgerait sa peine à la ferme publique de Newport News, où il serait habillé en blanc et travaillerait à la boulangerie. « Après tout ce que j’ai traversé, je pense que je suis un adulte maintenant », a dit Iverson à Tom Brokaw, durant une interview réalisée en prison. Ses soutiens opinaient, pensant vraiment qu’Allen avait grandi. Les critiques les démolissaient en affirmant que ce gosse ne serait jamais mature parce qu’il évoluait dans un environnement qui ne le forcerait jamais à le devenir.

Un an plus tôt, indépendamment de tout cela, Iverson avait été un talent qu’il était impossible d’ignorer, destiné à rien d’autre qu’à un avenir de star. Maintenant qu’il passait son temps dans sa cellule 190, au degré de sécurité minimum, les autres se demandaient comment les choses avaient pu si mal tourner – et ce qui pourrait bien se passer ensuite.

Le juge a-t-il voulu faire un exemple ?

Dennis Kozlowski, le coach de football et le directeur des sports à Bethel, regrettait de ne pas avoir été plus énergique avec Iverson lors de leur entrevue dans son bureau le lendemain de l’échauffourée. Il avait demandé à Allen s’il voulait que Gary Moore ou lui-même lui trouve un avocat. Iverson était parti avec Moore, qui avait choisi son collègue de l’université d’Hampton, Herbert Kelly, pour le représenter. Kelly avait autrefois été un brillant avocat de la défense mais il avait maintenant 73 ans et n’avait pas plaidé depuis des années. Kozlowski s’en est voulu pendant les vingt années qui ont suivi. « Je pense que l’issue aurait été totalement différente si Allen m’avait dit : “Coach Koz, faites-moi rencontrer votre avocat” », m’a-t-il dit.

D’autres ont suspecté Nelson T. Overton d’avoir pris sa décision avant que le procès ne commence, d’avoir voulu faire un exemple des jeunes impliqués dans cette rixe ; et certains sont allés plus loin en suggérant qu’un complot avait été monté : après l’humiliation du lycée de Newport News par Iverson et Bethel, des responsables du lycée rival auraient conspiré pour faire monter la mayonnaise autour de l’incident, dans le but de rendre Allen inéligible à la pratique du sport. « Ceux qui avaient le pouvoir de gravement lui nuire ont utilisé cela », a dit Bill Tose, un ancien mentor d’enfance d’Iverson.

Quelle que soit la façon dont c’est arrivé, c’était la nouvelle réalité d’Iverson : Kentucky ne voulait plus le recruter, ni Duke, ni la plupart des autres universités de premier plan. Maryland qui, pendant longtemps, avait été le rêve d’Allen, parce que son ami et ancien coéquipier de summer league Joe Smith avait signé aux Terrapins, a exprimé des réticences à se voir associée à un quelconque drame en relation avec Iverson. « Vous devez être attentif à la façon dont votre programme sera jugé », avait confié à l’époque le coach de Maryland Gary Williams à « USA Today ».

La solution miracle John Thompson

Moore dirait plus tard que l’université d’Hampton était devenue le point de chute le plus réaliste d’Iverson, en supposant qu’il soit libéré avant les cinq années de détention, et qu’il consente à remplir les critères d’éligibilité à l’université en s’inscrivant dans une prépa au Maine. Sa mère, Ann, s’est creusé la cervelle pour lui trouver des options. Elle a demandé à des amis s’ils pensaient que ça valait le coup d’aller à Washington et d’implorer John Thompson, le coach légendaire de l’université de Georgetown, un homme qui avait remis sur le droit chemin tant d’esprits rebelles.

Les plus proches amis d’Iverson, ceux à qui il avait promis qu’il les emmènerait avec lui si le basket parvenait à l’extirper des terrains vagues de la presqu’île, descendaient à Newport News de temps en temps. Ils lui apportaient du soutien en venant se poster à l’extérieur des grilles de la prison. Leur pote était à la ferme publique et bien que séparés par des verrous, ils étaient là, eux aussi. Ils continuaient d’assister aux matches du lycée Bethel, emportaient sa tenue avec eux et en drapaient parfois une chaise vide, sur le banc de l’équipe.

À l’intérieur, Iverson a fait et dit tout ce qu’il fallait. Il a développé une relation avec Billy Payne, le surveillant de la ferme publique, et il a fait en silence ce qu’on lui demandait, même si un maton blanc l’appelait « Nègre », d’après ce qu’a rapporté l’une de ses connaissances, en lui demandant de poser son cul par terre et de se la fermer. C’est une expérience qu’Iverson a rarement partagée, même avec ses plus proches amis, mais qui a modelé son attitude pour aller de l’avant, particulièrement face à ceux qui hurlaient leurs ordres sans se préoccuper d’expliquer leur raisonnement.

Allen tue le temps comme il le peut

Autrement, Iverson faisait ce que la plupart des détenus font : il attendait, en passant le temps du mieux qu’il le pouvait. Il occupait son esprit en écrivant des lettres, avec l’aide de ses avocats : au juge Overton, pour lui demander que la cour d’appel transfère son dossier à la juridiction d’Etat, en rappelant à Overton, d’après les dires de l’avocat Tom Shuttleworth, plusieurs erreurs de procédure ; aux législateurs, pour leur demander de réexaminer sa peine ; et au gouverneur Douglas Wilder, pour lui demander sa compassion. Concernant son corps, Iverson a travaillé dans la boulangerie. Quelques moments chaque jour, il dribblait sur le bitume de la cour de la prison et faisait des paniers tout seul, en s’interdisant de regarder ses amis qui se trouvaient de l’autre côté de la grille.

Wilder aimait laisser mûrir les décisions qu’ils pensaient conflictuelles, comme intervenir ou non quand un condamné de Virginie s’apprêtait à vivre ses dernières heures dans le couloir de la mort. D’autres fois, il était résolu, prenait ses décisions rapidement – même sans l’influence des membres soudés de son petit cabinet au capitole de l’Etat. « Il fonçait parfois droit devant et vous fichait une trouille de tous les diables », s’est souvenu William McFarlane, le conseiller juridique du gouverneur.

Wilder avait affûté sa méthode des années auparavant. Il écoutait l’ensemble des faits, les reprenait dans un document unique et il agissait. Cela l’avait conduit de la pauvreté à l’abondance, tout comme sa mère l’avait prédit, jusqu’à la résidence du gouverneur. Généralement, Wilder et McFarlane se voyaient le matin. Ils parlaient des affaires courantes de la Virginie et se prononçaient sur les actions les plus raisonnées, les plus prudentes. Wilder avait reçu les lettres en provenance de la ferme publique de Newport News et il avait personnellement enquêté sur les faits de ce dossier compliqué. Une ville qui se déchirait à cause des peurs du racisme et une affaire dont l’ambiguïté n’avait satisfait aucun des deux camps. Etudiant assidu de l’histoire, Wilder avait bien évidemment noté qu’Iverson et ses deux co-accusés avaient été condamnés pour violences en réunion, une loi originellement ajoutée au Code pénal de Virginie pour protéger les Noirs de l’Etat des lynchages, généralement perpétrés par des Blancs énervés.

Le gouverneur lui accorde sa grâce

Cette fois, quand McFarlane a mis le sujet sur la table, en décembre 1993, Wilder était bien informé. Il avait pris une décision. Il quitterait son mandat dans moins d’un mois et parmi ses dernières actions en tant que gouverneur, il avait projeté de corriger quelque chose qu’il jugeait injuste – apportant ainsi une issue différente à une histoire dont il prédisait que les Virginiens, avec tant d’histoires poussiéreuses et transcendantes en stock, la raconteraient pendant des années. Quatre mois après l’entrée d’Iverson dans la ferme publique de Newport News, Wilder lui a accordé sa grâce. Il l’a placé en permission étendue, à la condition qu’il termine son cursus lycéen, suive un accompagnement et ne participe à aucune compétition sportive organisée avant l’automne suivant, où il serait libéré sur parole. Environ deux semaines plus tard, Michael Simmons et Samuel Wynn ont également été libérés dans des conditions similaires. « La seule chose que je peux vous dire est que cette décision a été prise sur ce que nous pensions être juste, tout simplement : ce qui était juste », s’est souvenu McFarlane bien plus tard.

Tout le monde ne pensait pas que la décision de Wilder était appropriée ; Colleen Killilea, la procureure d’Hampton, s’est demandée publiquement si la libération d’Iverson n’était pas une faveur supplémentaire en raison de ses capacités au basket, et d’autres ont murmuré que la ville ainsi que ses structures sociales et juridiques étaient détruites – les blessures encore vives d’un été de division. Bob Barefield a dit des années plus tard que les résidents blancs avaient très mal vécu la libération d’Iverson et le comportement bravache qui deviendrait sa marque de fabrique, une histoire persistante comme les anciennes légendes qui continuent de nourrir cette région. « Beaucoup de ces gens-là n’ont toujours pas oublié, a confié Barefield plus de vingt ans après la mêlée de Circle Lanes. Je bosse avec des gars sur le terrain. Ils l’ont mauvaise contre lui. Ils l’ont mauvaise encore aujourd’hui. »

Fin décembre 1993, Shuttleworth a reçu un appel et s’est immédiatement rendu à la ferme publique. Quand les portes se sont ouvertes, Iverson se tenait derrière, en souriant. Il portait un costume à son arrivée en prison mais pour sa sortie, il portait une tenue vert et or, les couleurs de Bethel. Shuttleworth l’a conduit sur des routes familières. Allen faisait des signes de la main à ceux qui l’avaient attendu et lui avaient apporté leur soutien.

Après ces brèves retrouvailles, Iverson a contacté Kozlowski pour lui demander une faveur. Il n’était plus derrière les barreaux mais il ne se sentait pas complètement libre. Pour la première fois mais pas la dernière, son cher vieux coach a quitté sa maison de Poquoson, roulé sud et ouest pendant 15 minutes et garé la Reliant à sa place habituelle. Le nouveau directeur du lycée Bethel avait interdit à Iverson de remettre les pieds dans l’enceinte de l’école et Mike Bailey avait été viré pour d’obscures raisons ; cependant, il en viendrait à penser que c’était la résultante de son soutien public continu à Iverson, après que l’équipe de direction du lycée lui eut demandé de rester discret. « Bien ou mal, a dit Bailey au « Daily Press » de Newport News en 1999, je suis resté derrière Allen. »
Kozlowski, soumis aux mêmes ordres, a opéré en secret. De toute façon, il avait les clés de la salle de sport. Il l’a ouverte pour Iverson. Et pendant les trois heures qui ont suivi, le jeune homme a de nouveau été un joueur de basket – rien de plus, rien de moins.

Chapitre 4 – Ruiné

Il murmurait au téléphone en 2011, sans savoir que Tawanna écoutait à côté. Allen Iverson demandait de l’argent à Samuel Dalembert, un ami et ancien coéquipier aux Sixers. Juste un petit coup de pouce pour l’aider à se sortir d’une mauvaise passe, expliqua Iverson à son ami, jusqu’à ce qu’il touche le bonus de son prochain contrat.
Iverson avait accumulé, pendant des années, une fortune à laquelle il ne pouvait que rêver à Hampton, quand il était enfant. Le temps où il devait chausser des bottes pour traverser son salon inondé et où il était tributaire de ses coaches pour se faire emmener aux entraînements était révolu. Lointains étaient ces souvenirs d’un gosse dont la mère payait les maigres factures. Elle achetait des fringues à son unique garçon grâce à l’argent que lui glissaient occasionnellement des dealers.

Durant la saison 2008-09, les Denver Nuggets et les Detroit Pistons lui ont versé presque 21 millions de dollars, la plus haute rémunération d’Iverson sur une seule saison. Mais deux ans plus tard, presque tout cela – et la majeure partie d’une fortune de 155 millions de dollars rien qu’en salaires – avait disparu. L’empire financier d’Iverson s’écroulait sous une montagne grandissante de dettes et un refus d’abandonner un train de vie qu’il ne pouvait plus se permettre, qu’il l’accepte ou non.

Allen n’est pas la première victime d’une épidémie de faillite financière qui a touché tant d’autres anciennes stars du sport ces vingt dernières années. Après avoir grandi dans la pauvreté et le manque, de jeunes athlètes ont soudainement fait partie des super riches, avec un compte en banque semble-t-il illimité. La star de la NFL Michael Vick, un pur produit de la région de Tidewater, en Virginie, fait partie des nombreuses stars en faillite personnelle. D’autres ont vendu leurs bagues de champion et leurs trophées Heisman (2) pour joindre les deux bouts, car quand leurs contrats sont terminés et que la réalité reprend le dessus, ces athlètes qui ne possèdent que peu de clés pour vivre dans le monde réel se retrouvent très vite dans une situation désespérée. Ils assument financièrement pour leur famille et leurs amis, manquent de connaissances concernant la gestion de patrimoine et procèdent à des investissements douteux.

Iverson compte sur l’argent de Reebok

Cette combinaison classique a mené à une triste fin bon nombre des plus riches athlètes de l’Amérique. Mike Tyson et Evander Holyfield, anciens champions du monde de boxe qui ont bénéficié de rétributions aux montants inimaginables, ont dilapidé des centaines de millions de dollars. Vince Young, qui a emmené l’université du Texas à un titre de champion national et qui a ensuite signé un contrat de 26 millions de dollars en NFL, aux Tennessee Titans, a tout vendangé en cinq ans parce qu’il nourrissait une addiction à 5 000 dollars la semaine chez, lieu improbable, Cheesecake Factory. Les faiblesses d’Iverson étaient les chaînes de restauration et ses « amis de toujours », la bande d’Hampton qui avait toujours cru en lui. Non pas qu’il dédaignait les bijoux et les vêtements hors de prix mais ils faisaient autant partie de l’affirmation de son ascension que de son quotidien, un péché mignon à haute valeur ajoutée.

« Avoir de belles choses définit qui vous êtes et les gens qui vous entourent, prendre soin de la famille, ce sont des priorités pour nous », a dit Roshown McLeod, qui avait des origines sociales similaires et qui a partagé des moments sur et en dehors du terrain avec Iverson en tant que membre des Sixers, en 2001. Il ajouta : « En tant qu’athlète évoluant en NBA, vous vous sentez comme invincible. C’est presque un complexe de dieu, comme si vous étiez intouchable. »

En 2011, les équipes de NBA n’appelaient plus Iverson avec des propositions de contrat, ce qui le forçait à attendre la rente annuelle de 800 000 dollars de Reebok pour son contrat à vie avec le fabricant de chaussures. Mais tous les ans, peu de temps après l’encaissement de la somme, il n’y avait déjà plus rien, en partie parce que Tawanna devait payer les factures de leurs maisons, dont les 4,5 millions de dollars d’un domaine clos au nord-ouest d’Atlanta, pour lequel Iverson ne s’était interdit aucune dépense afin de le « customiser ». Parmi les caractéristiques de la maison, il y avait sa surface d’environ 1 000 m2, un bar tentaculaire, une cuisine gastronomique et des gouttières en cuivre. Maintenant, sous la pression des créanciers, des menaces de divorce de sa femme et avec les représentants d’Iverson qui voyaient régulièrement leurs demandes d’un nouveau contrat en NBA rejetées, l’étau se resserrait.

Le 14 avril 2011, Tawanna est entrée à Regal Collection, une bijouterie du quartier chic d’Atlanta, Buckhead. Elle y a montré l’ensemble de ses bijoux. Quatre bagues, dont une au pourtour complètement serti de diamants (dite « eternity band »), un diamant baguette de 8,47 carats, un diamant radiant jaune de 5,27 carats ainsi qu’un collier en diamants ras du cou qu’Iverson lui avait offert en cadeau ont été déposés sur le présentoir du magasin. Sept paires de boucles d’oreilles et huit montres faisaient également partie des quarante-deux pièces que Tawanna a laissées au magasin en dépôt-vente.

Elle est repartie avec un acompte de 40 000 dollars et l’espoir que des milliers d’autres dollars suivraient. Cela dépendait des objets qui seraient vendus et quand ils le seraient. Elle avait déjà rendu visite à un prêteur sur gage pour y déposer d’autres bijoux, ainsi que plusieurs fourrures. Elle avait essayé de trouver un contrepoids aux dépenses extravagantes de son mari, qui affectaient sa famille. Ils devaient déjà faire face à d’importantes dettes et aux dépenses mensuelles auxquelles la famille s’était habituée. A ce moment-là, Tawanna avait déjà quitté la maison familiale au nord-ouest d’Atlanta avec les enfants. Et ce n’était pas comme si ses propres goûts étaient soudainement devenus très simples ; elle aussi était devenue accro aux dépenses luxueuses. Elle avait loué une maison de sept chambres et douze salles de bain à Suwanee, en Géorgie, avec des colonnes en calcaire, des parquets en bois, matériau récupéré d’une grange, et de multiples vérandas – pour un loyer mensuel de 5 700 dollars.

C’était devenu leur nouvel ordinaire. La modestie de la Virginie côtière était aujourd’hui enterrée sous des années de richesse et de hautes aspirations. Les biens matériels, tels que les voitures et les bijoux, étaient devenus une obsession pour le couple. Régler l’addition, du moins quand Iverson faisait les courses, était une autre histoire.

A suivre…

1. Chanté comme hymne lors des marches du Mouvement des droits civiques aux Etats-Unis.
2. Trophée remis au meilleur joueur universitaire NCAA de football américain.

 

Kent Babb, « Allen Iverson, Not A Game », 307 pages, 22 euros, 13,99 euros en format numérique (ePub).

En vente en librairie, dans les grandes surfaces et sur les sites de vente en ligne.

Talent Sport

https://talentsport.fr

https://www.facebook.com/Talentsport2014/

Autres livres de basket disponibles

> Phil Jackson, « Un coach, onze titres NBA » (sorti le 14 mai 2014)

> Roland Lazenby, « Michael Jordan, The Life » (sorti le 17 juin 2015)

> Jack McCallum, « Dream Team » (sorti le 8 juin 2016)

> Kent Babb, « Allen Iverson, Not A Game » (sorti le 9 novembre 2016)

> Jackie MacMullan, « Larry Bird-Magic Johnson, quand le jeu était à nous » (sorti le 31 mai 2017)

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA
Tags →
Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *