NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
ORL
CLE1:00
PHI
NYK1:30
LAL
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • ORL1.75CLE2.01Pariez
  • PHI1.47NEW2.58Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Qu’est-ce qui fait encore courir les Warriors ?

Voilà maintenant quatre ans que les hommes de Steve Kerr tutoient les sommets. Comme d’autres dynasties avant eux, la question de la motivation, de la façon de se renouveler pour atteindre tous leurs objectifs, année après année, finit par se poser. L’histoire récente de la grande ligue a d’ailleurs démontré à quel point il était difficile de rester au top. Ce qui rend d’autant plus exceptionnel ce 4e rendez-vous consécutif entre Warriors et Cavs en finale NBA.

Shaun Livingston : « La saison la plus difficile »

Avant les Warriors, il y a eu les Spurs, sacrés cinq fois en six finales disputées entre 1999 à 2014. Une véritable machine de guerre aux ordres de Gregg Popovich, à tel point que les créateurs de « Game of Zones » ont imaginé la franchise texane menée par un gourou démoniaque à la tête d’une somme d’individus dont l’âme a été mise de côté au profit d’un objectif commun : la gagne. S’il fallait résumer la difficulté d’exister sur la durée, rappelons que ces Spurs à l’extraordinaire longévité, n’ont, par exemple, jamais réussi de back-to-back.

Interrogé sur la question après le Game 1, le meneur vétéran Shaun Livingston a reconnu qu’il n’était pas toujours évident de se réinventer après tant de saisons au plus haut-niveau.

« C’est difficile. Pour être totalement honnête avec vous, c’est extrêmement difficile. Ça a été la saison la plus difficile pour moi. En tant qu’équipe aussi, après tout ce qu’on accompli, notre parcours et la longévité de tout ça ».

La jurisprudence « Shaq Diesel »

Avant les Spurs, il y a aussi eu les Lakers de Los Angeles, au début des années 2000, la vraie dernière dynastie au sens « NBA » du terme, à savoir une équipe capable d’enchaîner les succès (champions de 2000 à 2002). Mais à cette époque, personne ne pouvait rivaliser avec les Angelinos et leur tandem de feu, composé d’un Kobe Bryant à la soif de victoire inaltérable et de Shaquille O’Neal, dernier pivot du genre à avoir réellement dominé, a pas mal joué dans cet accomplissement.

Pour se préserver, le Shaq avait d’ailleurs hérité du surnom de « Shaq Diesel », pour sa capacité à monter en puissance au fil de la saison et donner sa pleine mesure en playoffs avec le succès qu’on lui connaît. Ne pas se griller sur les 82 matchs de saison régulière, telle a été la recette miracle, physiquement et mentalement, pour permettre à ce joueur hors norme de continuer à performer au fil des années.

Un état d’esprit qui prend tout son sens chez les Warriors qui s’étaient grillés à courir après un record inédit en saison régulière en 2016 (73 victoires, 9 défaites) pour finalement échouer sur la dernière marche face à un LeBron James déjà chaud bouillant. Un échec qui leur a servi de leçon pour la suite.

Michael Jordan et l’approche mentale

Après une carrière globalement difficile marquée par de graves blessures au début ayant presque entraîné un statut de journey-man, trimbalé à droite à gauche (8 franchises en 10 ans entre 2004 et 2014), Shaun Livingston peut pourtant s’estimer béni de finir ainsi. Et si on lui avait dit quatre ans plus tôt qu’il aurait du mal à rester motivé pour remporter un 3e titre aujourd’hui, l’ancien Clipper aurait sans doute lâché un énorme éclat de rire.

« C’est vrai, et ça semble ridicule, parce qu’il est question de remporter un titre », ajoute-t-il. « Je ne sais pas… Vous devriez peut-être en parler avec d’autres joueurs qui ont été dans cette situation. Je sais pour en parler avec Steve (Kerr) qui a vécu ça, que c’est juste plus dur chaque année et que c’est dans la nature humaine, de finir par baisser sa garde ».

Coach Kerr faisait en effet partie de la dernière dynastie à avoir remporté le titre trois fois de suite aux côtés de Michael Jordan, de 1996 à 1998. Trois titres durant lesquels la force mentale de MJ a fini par déteindre sur tout un groupe, à l’image du titre de 1997 remporté sur une passe de Son Altesse pour… Steve Kerr.

« C’est juste que mentalement et émotionnellement, tu donnes tellement à chaque match, année après année, après année… De traverser les hauts, les bas, de remporter le titre la première année, le record en saison régulière la deuxième puis de perdre en Playoffs, ces montagnes russes émotionnelles. La troisième année on revient et on va au bout. Et cette année, on se dit, « où allons-nous ? ». On court après quelque chose de grand, quelque chose d’historique, quelque chose de réalisable pour une équipe comme la nôtre. C’est là que nous devons trouver de la motivation. C’est comme un match dans le match ».

En tant que vétéran, Shaun Livingston va aussi s’atteler à montrer l’exemple aux plus jeunes avec un comportement exemplaire. En se tenant prêt pour rentrer à tout moment et être performant, comme ça a été le cas dans le Game 1 jeudi soir.

« Je suis un dinosaure comparé à pas mal de jeunes. Donc, j’y suis attentif, j’essaie de donner du rythme, de respecter le jeu, m’assurer que je suis toujours là à être compétitif. Parce que c’est important de prendre du plaisir, de s’amuser tout en jouant. Je ne prends rien pour acquis mais je ne vais pas être non plus à fond tous les jours à l’entraînement. Parfois, il faut observer un peu de repos pendant quelques matchs. Coach Kerr a été très bon pour faire ça ».

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *