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Les Wizards au soutien de John Wall

« Je ne l’aime pas. Mais je ne pense pas non plus que ses coéquipiers l’aiment. » En lâchant cette petite phrase à destination de John Wall, J.J. Barea parlait-il sous le coup de la colère seule ? En réponse au meneur des Wizards qui venait de le traiter de « nabot » ? Ou bien le Portoricain avait-il vraiment eu vent de tensions dans le vestiaire de Washington ? En tout cas, cette pique n’est pas passée inaperçue parmi les hommes de la capitale.

Et certains se sont empressés de prendre la parole pour défendre John Wall et son leadership dans le groupe.

« J’aurais probablement dû utiliser un meilleur terme que nabot »

« Il (Barea) ne fait que parler, il n’est pas dans notre vestiaire avec nous », rétorque d’abord Bradley Beal, en faisant un geste de dédain de la main. « Je comprends qu’il puisse être énervé après ce que John a dit, la façon dont il l’a appelé, mais qu’il ne parle pas de ce qu’il ne sait pas. »

Même tonalité chez Markieff Morris pour qui J.J. Barea ne peut pas savoir ce qu’il se trame à Washington.

« [Fuck] J.J. Barea », répète-t-il. « J’avais entendu dire que c’était un bon gars, mais quand tu t’en prends à un coéquipier… Qu’il aille se faire voir, direct. »

Voilà pour la réponse tout en finesse. De son côté, John Wall assure n’avoir jamais eu le sentiment d’être « mal-aimé » avec ses coéquipiers. Lui-même se voit comme un « super coéquipier. Si c’était vrai (qu’on ne l’aimait pas), personne n’a eu le courage de me le dire alors je n’y crois pas ». Même s’il semble regretter le terme qui a fâché son adversaire : « Je ne vais pas me laisser affecter par ça. J’aurais probablement dû utiliser un meilleur terme que « nabot ». J’aurais dû l’appeler ‘petit gars’. »

« On devrait être l’une des équipes avec la meilleure alchimie »

Cette mini-guerre des mots intervient tout de même dans un contexte particulier pour les Wizards. L’équipe occupe aujourd’hui une cinquième à l’Est, jugée décevante par certains, et montre ses limites lorsqu’il s’agit d’enchaîner les victoires. Pour tenter de remédier à ce manque de constance, ils ont même dû tenir une réunion de crise il y a quelques jours.

« On devrait être l’une des équipes avec la meilleure alchimie », pense John Wall. « On est ensemble depuis longtemps. Nous sommes l’équipe qui n’était qu’à 12 minutes de la finale de conférence Est. Qu’est-ce qui a tellement changé en si peu de temps ? C’est ce qu’on essaie de trouver. »

Une chose est sûre, à entendre Markieff Morris, ce n’est pas la légitimité ou le leadership du meneur qui est remise en question. « John ? Il est notre leader. Notre leader global. Sa voix est la plus écoutée. Quand (Bradley Beal) dit des choses, on écoute parce qu’il ne parle pas beaucoup. C’est comme ça que ça fonctionne pour nous. »

Aucun problème de vestiaire à signaler, donc ? John Wall pense d’ailleurs que l’équipe n’a pas besoin d’une nouvelle réunion car l’équipe se parle déjà constamment. Y compris lorsque le meneur décide… d’offrir des montres Rolex à ses coéquipiers.

« Je pense qu’ils ont tous apprécié mais je ne leur ai pas donné des Rolex pour qu’ils m’aiment. C’est plus par rapport à ce que je veux faire en tant que coéquipier et leader. Je ne vais pas être énervé par ce que quelqu’un de l’extérieur dit. Cela n’affectera pas la relation que j’ai avec mes coéquipiers. Ouais, parfois on s’aime moins mais tout le monde connait ça quand tu joues au basket. Il y aura des moments où nous aurons des accrochages mais c’est ce qui nous rendra fort en tant que frère, en tant qu’équipe. »

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