Lakers – Wolves : la surprise Ricky Rubio (28 pts, 14 pds)

Les deux cancres de l’Ouest, la saison dernière, se retrouvaient dans l’antre des Lakers. Intéressante dans bien des domaines et disputée jusqu’au bout, la rencontre a accouché d’une victoire des Wolves (112-111). Grande surprise de la soirée, Ricky Rubio a dominé comme jamais avec 28 points à 10/17 et 14 passes, son meilleur match en carrière.

Les Lakers plaisants à voir

Endeuillé par la mort de Flip Saunders, Minnesota avait voulu reporter son match d’ouverture. Malgré le refus de la ligue, la jeune équipe a su se mobiliser pour arracher une première victoire, le meilleur hommage à rendre à leur défunt coach. Le match débute sur des bases équilibrées avec un Ricky Rubio qui se montre d’entrée très offensif. Le meneur a travaillé son tir cet été et cela se sent dans son attitude.

Après sept minutes de jeu, il a déjà engrangé 10 points dans son escarcelle, aidé par Kevin Garnett, bon dans l’animation du jeu. Côté Lakers, le mouvement du ballon est là et les absences adverses leur facilitent la tâche. Si D’Angelo Russell est effacé au poste 2, Jordan Clarkson et Lou Williams alimentent la marque, avant que Nick Young ne sorte un premier coup d’éclat avec un trois-point au buzzer du milieu du terrain. Face à une défense exsangue, les Lakers mènent 31-22.

En confiance, Los Angeles poursuit sa course en avant lors du deuxième quart-temps : en jambes, Kobe Bryant a trouvé son tir et le fait savoir avec sept points en l’espace de deux minutes (50-34). Les Wolves restent en vie grâce à Kevin Martin et Ricky Rubio, désormais plus présent à la passe. En difficulté, Julius Randle peine à peser dans la raquette alors que Karl-Anthony Towns devient un peu plus saignant. Sur un nouveau caviar de l’Espagnol, Kevin Garnett permet à Minnesota de passer sous la barre des dix points : le momentum est du côté des visiteurs.

Ricky Rubio inarrêtable, les Lakers cèdent du terrain

Avec beaucoup d’efforts des deux côtés du terrain, les hommes de Byron Scott parviennent à reconstruire un avantage conséquent. Cette fois, ils se concentrent sur la raquette et cela fonctionne avec une bonne contribution de Roy Hibbert et Julius Randle, plus agressifs. Mais en face, les armes sont nombreuses : Andrew Wiggins est certes complètement transparent mais Ricky Rubio poursuit son chantier au scoring et dans la gestion. En soutien, Kevin Martin et Shabazz Muhammad se montrent eux-aussi très incisifs. Malgré le bon passage de Nick Young, les Lakers multiplient les pertes de balle et de nouveau, les Wolves reviennent sous les dix points.

La dernière période sera fatale aux Lakers, coupables de relâchement défensif. Toujours sanctionné par un Ricky Rubio inarrêtable, Los Angeles encaisse un 13-4 lors des six premières minutes et Minnesota reprend la tête : 101-99. Le rythme se trouve chez les hommes de Sam Mitchell, tandis que ceux de Byron Scott retombent dans des travers individualistes.

Après avoir commencé avec 8/16 aux tirs, Kobe Bryant force et ne marque plus, hormis sur lancer-franc. Après de nouvelles salves de Kevin Martin et Rubio, Nemanja Bjelica porte l’écart à 9 longueurs sur un tir à trois-points servi par son meneur, omniprésent (111-102). À 2:00 de la fin, ça sent le roussi pour les angelenos et pourtant, ceux-ci créent l’espoir grâce à la volonté de Ryan Kelly et de Julius Randle au rebond. Sur un tir primé, Lou Williams ramène son équipe à un petit point à 31 secondes. La suite fera parler : les Lakers disposent d’une contre-attaque sur un nouveau rebond de leur ailier-fort mais Kobe Bryant prend un temps-mort, sans le consentement de Byron Scott. Sur jeu placé, le dernier tir échoue dans les mains de Lou Williams, sans réussite.

Minnesota repart avec sa première victoire de la saison, et Ricky Rubio avec les félicitations du jury.

Timberwolves vs. Lakers by NBA