Dirk Nowitzki (41 points) est un foutu clutch player

Duel texan cette nuit avec des Mavs en pleine forme qui recevaient des Spurs confrontés au doute.

Aligné une nouvelle fois dans le cinq majeur, Rodrigue Beaubois continue d’impressionner. Il pointait ainsi à 8 points à la mi-temps, dont un dunk explosif après interception de Gooden. Ce dernier, lui aussi dans la rotation de départ, participait au bon départ des Mavericks (17 points 11 rebonds).

Pour les Spurs, qui jouaient sans Manu Ginobili (il s’est blessé aux adducteurs au bout de 7 minutes), ni Tony Parker (cheville), c’est surtout Richard Jefferson qui assurait le scoring (13 points et 11 rebonds).

Le match était très disputé, sans écart conséquent, ni pour les uns, ni pour les autres. 37-35 à la pause.

La seconde période était le théâtre du duel de deux des plus grands ailiers forts de l’histoire, entre Duncan (22 points et 14 rebonds) et Nowitzki (41 points et 12 rebonds). Et comme vous l’avez compris avec le titre, c’est l’Allemand qui en sort vainqueur. Avec un nouveau match de titan, il s’est encore montré ultra clutch avec d’abord une claquette pour prendre deux points d’avance. Mais Duncan égalisait puis s’illustrait sur la dernière action en contrant l’ultime tentative de Jet Terry. Prolongation pour des Spurs diminués mais valeureux (84-84).

Mais les Spurs sont cuits et Nowitzki trop fort. La prolongation était totalement à l’avantage du Maverick venu d’outre-Rhin. Il marque dans toutes les positions : avec la faute sur un lay up, un shoot à mi-distance puis un shoot assassin à trois points. George Hill qui remplace TP à la mène essayait bien de garder les Spurs à flot avec 15 points mais Dirk était tout simplement inarrêtable.

99-94 pour Dallas, et 11 points dans la prolongation pour un Nowitzki qui s’offre son record de la saison avec 41 unités.

« J’essaie d’être agressif étant donné qu’il nous manque encore des joueurs (Marion, Howard, Dampier). L’an dernier, on était parti du mauvais pied et on avait lutté pour revenir dans la course aux playoffs. Cette année, on voulait vraiment prendre un meilleur départ, et c’est chose faite. » confiera-t-il après le match.

Avec un bilan de 9 victoires pour 3 défaites, Dallas s’affirme effectivement dès maintenant comme un vrai challenger des champions angelinos. Et vu leur effectif, il est bien possible que, si les blessures les épargnent, on les retrouve en haut de l’affiche en mai prochain.

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