Les Spurs se cassent les dents face au duo Williams-Boozer du Jazz

Face à un Jazz un peu à côté de ses pompes en ce début de saison (1v-3d), les Spurs arrivaient dans l’Utah avec l’idée de faire un coup et de se placer face à un concurrent à l’Ouest. Il leur faudra revoir pas mal de choses car les coéquipiers de Tony Parker n’ont pratiquement pas existé et repartent battus 113-99 de l’EnergySolutions Arena. Il faut dire qu’en face ils sont tombés sur un super duo DeRon Williams/Carlos Boozer. Les deux hommes passent 27 pts chacun aux Texans, dont un joli 12/20 aux shoots pour Boozer.

En fait, les Spurs n’ont tenu qu’un demi quart-temps avant de laisser les locaux irrémédiablement s’envoler. 32-22 après 12 minutes de jeu, avec une marque très répartie de chaque côté. Ce qui signifiait qu’aucun joueur n’avait pris le leadership (ça se voyait sur le terrain) et le problème côté San Antonio, c’est qu’a l’inverse de la doublette de feu du Jazz, personne n’allait vraiment le faire par la suite.
Tony Parker termine bien avec 21 pts (à 6/14) mais il n’en marque que 4 en seconde mi-temps. Derrière, Tim Duncan est à 15 pts/13 rbds, Richard Jefferson et DeJuan Blair à 14 pts.

San Antonio a passé la rencontre à courir après le score, après ces dix points d’avance que le Jazz avait conservé à la mi-temps. Mais les hommes de Gregg Popovich ne pouvaient espérer grand chose avec un jeu trop stéréotypé en attaque, qui consiste à faire confiance à TP en pénétration ou à servir Tim Duncan au poste. Du côté de la défense, c’était tout simplement soirée « portes ouvertes » et les mormons en profitent pour scorer à 53% avec un grand nombre de paniers directement marqués dans la peinture.

Le duo Williams/Boozer surnageait vraiment puisque le premier ajoute tout de même 7 rbds et 9 pds tandis que le second ajoute 14 rbds. De quoi arrêter de se faire siffler par le public, mais surtout de quoi assurer la marque et ne pas se faire remonter comme contre Dallas il y a quelques jours. Pour finir, le garbage time a permis de vérifier que Roger Mason n’a pas perdu son jump shoot longue distance et que DeJuan Blair possède vraiment des bras utiles sous le cercle. De quoi donner quand même quelques regrets aux Spurs…

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