James Johnson attend son tour

Il avait déjà mal commencé la saison, avant même les premiers matches. Arrivé en mauvaise forme physique pour les standards élevés de Miami, James Johnson n’a quitté le banc pour les parquets qu’à sept reprises cette saison. Avant son entrée contre les Blazers, il venait d’enchaîner 18 matches de suite sans jouer.

Forcément, il se doit d’être patient. Il est encouragé par ses coéquipiers, comme Bam Adebayo par exemple, qui lui a glissé la semaine passée que son opportunité allait venir.

Elle est arrivée contre Portland donc, où il a profité de 22 minutes pour compiler 12 points et 6 rebonds. « Après le match, je lui ai dit que j’étais fier de lui », a lancé Goran Dragic. « C’est compliqué de ne pas jouer et de tout de même rester prêt. Il l’était. Il nous a donné de l’énergie, avec son style unique. »

Précédemment à cette longue séquence sans jouer, il avait déjà connu une période de disette entre le 12 et le 27 novembre, avec dix petites minutes jouées… James Johnson est bloqué sur le banc, peu utilisé, mais il ne semble pas le vivre trop mal et continue de travailler. « Je souris à la vie », relate-t-il. « Le dur, ça m’apporte de la joie. J’apprends à aimer chaque partie du basket : les hauts, les bas, les bonnes saisons, les mauvaises saisons, les blessures. Il faut l’accepter, et l’aimer. Cela permet de se révéler, de montrer son caractère, qui on est vraiment. »

Il se défend d’être trop confiant ou même arrogant, il est simplement armé mentalement pour affronter une saison compliquée sur le plan personnel mais qui pourrait être bien plus difficile à supporter d’après lui.

« J’ai tout connu en NBA, toutes les situations que la ligue peut offrir. Ça peut toujours être pire : je pourrais être assis sur le banc dans une équipe qui ne fait que perdre. Je suis dans une formation avec des gars superbes, des grands joueurs qui aiment gagner. Donc, quand je suis sur le banc, j’essaie d’aider en tant que vétéran. C’est facile de le faire dans cette équipe. Dans une autre équipe, ce serait sans doute plus dur. »

Mais ça le serait sans doute moins s’il retrouvait un vrai rôle au Heat, d’autant que son profil peut être utile.

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.