Le match part sur des grosses bases offensives avec deux hommes omniprésents : Brandon Ingram, impliqué dans les 11 premiers points de son équipe, et Frank Kaminsky, qui marque 9 points dans les cinq premières minutes. Les deux équipes sont beaucoup plus impliquées et physiques quand elles attaquent que quand elles défendent et le score s’envole : 40-38 après 12 minutes.
Entre dunks et 3-points, il y en a pour touts les goûts. Forcément, chaque tir raté ou balle perdue compte double et c’est New Orleans, qui faisait pourtant la course en tête, qui marque le pas en premier avec un 12-3 qui lui fait prendre 6 points de retard. Écart comblé par un 8-1, mais les Suns redonnent un coup de collier avant la pause pour basculer à +4 (74-70).
Le « Devin Booker Show »
Une avance sur laquelle ils capitalisent en enfilant un 11-0 en moins de deux minutes pour couler leurs adversaires. Jrue Holiday fait ce qu’il peut pour limiter la casse mais les Pels voient Devin Booker sortir le grand jeu pour maintenir l’écart : l’ancien Wildcat plante 21 points dans la période.
Dommage que le très gros poster de Jaxson Hayes sur Cheick Diallo arrive en fin de troisième quart et pas au début du quatrième pour New Orleans, mais la franchise parvient tout de même à trouver l’énergie pour repartir à l’attaque et revenir sous la barre des 10 points. Ball, Ingram et Redick ne laissent pas respirer leurs adversaires, qui voient l’écart se réduire à cinq unités à six minutes de la fin !
Ricky Rubio impitoyable face à des Pelicans à court d’idées
Rubio et Kaminsky marquent à la fin de l’horloge des 24 secondes pour donner un peu d’air à leur équipe mais les locaux restent à deux possessions, et plus qu’une à une minute de la fin après une grosse défense de Jrue Holiday et une nouvelle réussite de loin de Lonzo Ball. Les deux Pelicans enchaînent encore en défense et Ingram égalise sur deux lancers.
Devin Booker manque la cible de loin et laisse 17 secondes aux Pelicans pour l’emporter, mais Brandon Ingram se loupe aussi à la sirène. Qui aura les reins les plus solides pour arracher la décision en prolongation ? Réponse : Ricky Rubio, qui enchaîne deux paniers et une passe pour Frank Kaminsky alors que les Pelicans fatiguent. Phoenix est en ballottage très favorable à deux minutes du buzzer et l’ailier fort des Suns met les lancers qu’il faut afin de limiter toute chance de miracle.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.