Si on avait remarqué – comment passer outre ? – sa grosse maladresse de loin pendant la Summer League, il fallait également souligner son agressivité vers le cercle. Coby White est une petite boule d’énergie (1m96, 83 kg) qui n’a pas peur de pénétrer, malgré les coups qu’il va recevoir.
Pour Jim Boylen, réputé pour son intransigeance en défense et son amour du basket à l’ancienne, c’est un plaisir.
« Il a été très bon », estime son coach dans le Chicago Sun-Times, après cette première semaine de training camp. « Je suis impressionné par sa maturité sur le parquet, et à quel point il comprend vite les choses. Il n’a pas peur, ce que j’adore. Il est plus physique que je ne le pensais. Il a un corps puissant. Il met l’épaule en avant. On voulait qu’il soit physique, mais on n’imaginait pas que ce serait aussi rapide. »
Le septième choix de la Draft a visiblement toujours joué comme ça et il a trouvé des clients à l’entraînement avec l’envergure de Kris Dunn et l’énergie de Ryan Arcidiacono face à lui.
« Plus vite j’irai, plus vite on jouera les possessions »
« Depuis que je suis au lycée, j’aime le contact », assure l’ancien de North Carolina. « Je jouais comme ça au lycée : créer des contacts, aller au cercle. Au début de ma carrière, je n’étais pas un shooteur, j’allais au contact. C’est ensuite que j’ai développé mon tir. J’ai toujours été habitué à être physique. Kris Dunn est très puissant, si on ne se met pas à son niveau, il vous prend la balle des mains. »
Comme Jim Boylen souhaite voir ses troupes mettre constamment du rythme, les futures pénétrations de Coby White seront intéressantes, voire essentielles, pour déséquilibrer les défenses adverses. Il sera envoyé au charbon, avec plaisir. « Le coach veut courir et ça me correspond bien. J’adore courir. Plus vite j’irai, plus vite on jouera les possessions. Que j’ai la balle ou non dans les mains. Si on court, qu’on joue les transitions, ça permet de créer des opportunités. »