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Kyle Lowry et Draymond Green, le duel des leaders émotionnels

Le meneur des Raptors et l’ailier fort des Warriors sont forts en gueule mais aussi deux guerriers, et même les « leaders émotionnels » de leurs équipes respectives selon Andrew Bogut.

« Les vrais reconnaissent les vrais », l’expression popularisée par les rappeurs US prend tout son sens lorsque vient le moment d’évoquer Kyle Lowry et Draymond Green. Les deux joueurs ont un parcours et une personnalité assez similaires, souvent critiqués à leurs débuts mais qui ont réussi, à force de travail et avec un caractère bien trempé, à devenir des joueurs majeurs dans leurs formations respectives et de vraies stars en NBA.

Draymond Green : « J’ai un très grand respect pour Kyle »

Les deux ont également évolué ensemble lors des Jeux olympiques de Rio en 2016 et se connaissent bien pour s’affronter depuis de longues années. De ces nombreuses confrontations est ressorti un respect mutuel, comme l’a rappelé Draymond Green, se reconnaissant dans le côté « teigneux » du meneur des Raptors.

« J’ai un très grand respect pour Kyle. C’est un ami avant tout, on a gagné la médaille d’or ensemble », rappelle-t-il. « À la fac, c’est un type qui s’est sorti de la boue. Il n’a pas toujours été une star. Il n’a pas toujours été un titulaire. Mais il s’est battu et il est là où il en est aujourd’hui. Il a été confronté à beaucoup de doutes. Il a fait l’objet de nombreuses critiques, cette année et les années précédentes, mais il est toujours debout. Il est en finale à présent et il le mérite bien ».

Kyle Lowry a rendu la politesse à son futur adversaire, avouant apprécier lui aussi la dureté et le goût pour le travail affichés par Draymond Green.

« Il a énormément travaillé », souligne le meneur de Toronto. « Lorsqu’il est arrivé dans la ligue, les gens disaient de lui qu’il était trop petit, pas bon dans ceci ou cela. Mais il a travaillé. On a dit qu’il était hors de forme, il s’est remis en forme. Il a progressé dans son jumpshot, sa condition physique. Il a toujours eu cette dureté, parce qu’en venant de là où il vient, il faut être costaud. C’est juste du respect pour le travail qu’il a accompli pour être un bon joueur NBA. Un joueur des All-Defensive Team, un défenseur de l’année, un champion ».

Deux joueurs de l’ombre dans la lumière

Danny Green et Andrew Bogut dressent le même constat. « C’est certainement le gars le plus bagarreur que j’aie jamais vu », confie Danny Green. « À provoquer des passages en force, à se jeter sur des ballons perdus, protéger le rebond, toutes ces petites choses qui aident énormément l’équipe ». Pas le dernier pour hausser son niveau de jeu dans la dureté, Andrew Bogut va même plus loin en parlant de référents « émotionnels » pour leurs équipes.

« Malheureusement, dans le paysage sportif d’aujourd’hui, tout le monde regarde la feuille de stats et juge les joueurs sur ce qu’ils ont devant les yeux », explique l’Australien. « Mais quand vous regardez un match et que vous connaissez le basket, ces deux gars sont de parfaits exemples de joueurs qui affectent le match de tant de façons différentes que vous ne pouvez pas vraiment l’ajouter sur une feuille de stats. Ils sont un peu les leaders émotionnels de leur équipe. Kyle aime jouer physique, provoquer des passages en force, se battre sur tous les ballons. Et Draymond, c’est pratiquement pareil. On sait que ce sont deux gars essentiels pour que l’une ou l’autre équipe gagne ».

Leader émotionnel, « une grande responsabilité »

Un rôle de « leader émotionnel » totalement revendiqué par Draymond Green.

« Ce titre signifie beaucoup pour moi. Mais il s’accompagne d’une grande responsabilité, car lorsque vous êtes un leader émotionnel, votre équipe s’en nourrit. Et si vous n’apportez pas ça, il manquera quelque chose à votre équipe dans ce secteur. Steph doit marquer, Klay doit marquer, c’est leur travail, c’est la réalité. Je dois apporter cette émotion sur la table. C’est mon travail. C’est la réalité. Mais c’est quelque chose que j’aime bien. C’est un rôle que tu dois avoir chaque soir. Tu vas avoir des soirs difficiles au tir, des soirs où tu ne prends pas suffisamment de rebonds. Mais tu ne peux pas avoir de soirs sans être ce leader émotionnel. Et si c’est le cas, c’est toutes les ramifications de l’équipe qui seront touchées. Il faut donc s’assurer d’être toujours dans le coup et d’essayer d’apporter ça tous les soirs ».

Nul doute que les garants de l’état d’esprit des deux équipes sont prêts pour le premier match de la série (03h00, beIN Sports 1 et League Pass), ce soir, à la Scotiabank Arena.

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