« Nous n’avons rien à perdre maintenant, allons-y ! » Donovan Mitchell n’a pas fait plus compliqué pour motiver ses troupes, menées de 17 points au cœur du dernier quart-temps face aux Bucks. Avec ses mots simples, l’arrière du Jazz a surtout fait dans l’auto-motivation car c’est bien lui qui a été à l’origine du comeback de son équipe.
Donovan Mitchell a dû sortir son record en carrière pour venir à bout des Bucks d’un Giannis Antetokounmpo tout aussi inarrêtable (43 points, 14 rebonds et 8 passes). Auteur de 46 points (15/32 aux tirs), le sophomore du Jazz a ainsi multiplié les actions « clutchs » en fin de rencontre.
« Tu prends certains risques que tu ne prends peut-être pas quand tu es mené de 17 points. Mais nous avons fait les bons choix et sorti quelques stops défensifs », note le héros de la soirée, qui a signé là son « probable » meilleur match de saison régulière.
Tir à 3-points en transition, gros dunk en transition, puis deux nouveaux tirs primés… Donovan Mitchell a ainsi inscrit 17 points dans les huit dernières minutes du match ! Une partie de cette fin de rencontre s’est jouée sur la ligne des lancers-francs. Là où il a raté une série de deux tirs à 12 secondes du terme, son équipe ne menant que de trois points, avant d’en réussir deux autres, quatre secondes plus tard.
« Mes coéquipiers m’ont dit : ‘On a besoin de toi sur ces deux lancers. Oublie ce qui vient de se passer.’ Quand tu as des coéquipiers qui te soutiennent ainsi, tu te sens confiant. »
Malgré son énorme partition, Donovan Mitchell préférait rendre hommage à son coéquipier Derrick Favors, tout aussi décisif en fin de rencontre avec ses rebonds offensifs, sur les ratés de l’arrière principalement, et ses « putbacks ». « C’est lui le vrai MVP de ce match », assurait même le sophomore du Jazz, illustrant l’esprit collectif du Jazz.