New York – Indiana : Domantas Sabonis tout simplement parfait !

Face à des Knicks en net regain de forme à l’image de Tim Hardaway Jr (37 points), les Pacers viennent s’imposer 107-101 au Madison Square Garden pour une troisième victoire de suite à l’extérieur. Si Victor Oladipo a attendu le money time pour sortir de sa boîte, on retiendra surtout la performance exceptionnelle de Domantas Sabonis, auteur de 30 points et 9 rebonds à 12 sur 12 aux tirs en 21 minutes !

Ce sont les Knicks qui attaquent le mieux la rencontre pour mener 5-0. Mais Oladipo, pourtant malade, leur répond immédiatement. Le match est déjà lancé avec une belle adresse à 3-points. Damyean Dotson et Hardaway Jr. plantent de loin et les Knicks reprennent les commandes (11-9). Mais les Pacers sortent déjà leur joker : Domantas Sabonis. Le Lituanien entame son clinic face aux intérieurs new-yorkais, et il plante 11 points de suite pour permettre aux Pacers de s’échapper (26-17). David Fizdale cherche des solutions, et c’est le duo Burke-Thomas qui sauve les meubles, et permet aux Knicks de finir le quart-temps sur un 8-2 (28-25).

Tim Hardaway Jr sur un nuage

Quand Sabonis ne marque pas, il prend des rebonds et ressort parfaitement pour Doug McDermott, et Indiana s’échappe à nouveau. Mais l’enthousiasme du 6e homme des Pacers lui joue des tours, et sa 3e faute le contraint à revenir sur le banc. Il en déjà à 15 points en huit minutes… Débarrassé de Sabonis, les Knicks en profitent pour égaliser grâce à Allonzo Trier puis Burke (36-36). Myles Turner confirme la (large) domination des Pacers sous les panneaux mais les points d’Oladipo, très clairement handicapé par sa bronchite, manquent. Sans surprise, les Knicks passent devant, et c’est Frank Ntilikina, plutôt gestionnaire ce soir, qui trouve Noah Vonleh pour le 3-points (48-45). Omniprésent, Thaddeus Young lui répond mais New York tient le bon bout et l’agressivité d’Hardaway leur permet d’atteindre la pause avec deux petits points d’avance (52-50).

Au retour des vestiaires, le duo Vonleh-Hardaway Jr prend les choses en main et les Knicks gardent le cap (62-56). Dans un Garden qui ne demande qu’à exploser, Hardaway Jr réussit l’un de ses meilleurs matches en carrière avec une grosse adresse à 3-points. Mais ça a le don de réveiller Oladipo qui plante un 6-0 comme un grand pour égaliser (64-64). Il en rajoute une couche avec un step back que ne renierait pas James Harden. Derrière, Tim Hardaway Jr lui répond à 3-points ! Nate McMillan n’a pas d’autre choix que de rappeler Sabonis sur le terrain, et le Lituanien, associé à Myles Turner, nous rejoue la même partition qu’en fin de 1er quart-temps : il inscrit à nouveau 11 points d’affilée pour Indiana ! New York résiste, et les lancers-francs d’Hardaway Jr permettent aux Knicks d’attaquer le dernier quart-temps avec quatre points d’avance (81-77).

Domanatas Sabonis continue son festival et il reçoit le coup de main de Tyreke Evans et Cory Joseph pour repasser devant (87-85). Sauf que Hardaway Jr est toujours aussi bouillant, et il leur répond à 3-points, imité ensuite par Dotson (95-91). Sous les panneaux, Young est partout mais les Knicks dominent à l’extérieur et Hardaway Jr maintient un écart de trois points à trois minutes de la fin (97-94).

Victor Oladipo est super clutch

On entre alors dans le money time, et Victor Oladipo se décide à filer un coup de main à Sabonis. Un petit dunk pour s’échauffer puis un 3-points énorme sur la truffe d’Hardaway Jr pour conclure un 9-0 (103-97). Les Knicks sont assommés mais le temps-mort de Fizdale leur fait du bien. Le duo Hardaway-Trier signe un 4-0 (103-101) et il reste 45 secondes à jouer.

Bojan Bogdanovic balance un air ball à 3-points en fin de possession, sauf que… Young est encore au rebond offensif pour sauver la touche et dans le même mouvement servir Oladipo dans le corner. La star des Pacers dégaine immédiatement et fait mouche. Il toise le banc des Knicks. Il vient de tuer le match, et il ajoutera un dernier lancer pour permettre aux Pacers de s’imposer 107-101. New York a déjoué pendant 90 secondes… et c’est fatal.